Rémi Peschier nouveau président HPA Rhône-Alpes
C’est l’Ardéchois Rémi Peschier qui succède à Christine Blanc, à la présidence de la FRHPA Rhône Alpes. Trois questions pour faire connaissance.
C’est l’Ardéchois Rémi Peschier qui succède à Christine Blanc, à la présidence de la FRHPA Rhône Alpes. Trois questions pour faire connaissance.
- A 27 ans, voilà dix ans, vous avez totalement changé d’orientation professionnelle en reprenant le camping Domaine de l’Esquira de Vallon-Pont-d’Arc. Pourquoi ?
Cela n’a effectivement rien à voir avec ma formation d’expert comptable et les sept années d’expérience que j’avais alors. Mais depuis tout petit, j’ai côtoyé le milieu du tourisme. Mes parents sont loueurs de canoë à Vallon-pont-d’Arc. J’ai eu l’opportunité de racheter ce camping. Et je l’ai fait ! C’était un 3*. C’est aujourd’hui un 4*. En dix ans, il a beaucoup changé. On l’a agrandi. De 34 emplacements, il est passé à 106 en 2008. Et nous avons effectué beaucoup de travaux de rénovation.
- Vous vous êtes très vite impliqué dans le syndicat. Dès 2007, vous avez adhéré au syndicat ardéchois et vous voilà aujourd’hui président régional. Était-ce votre objectif ?
Non, je n’avais pas imaginé d’emblée cette trajectoire. Mais j’ai très vite compris que la défense de la profession était essentielle et qu’il fallait s’impliquer. En 2009, je suis entré au conseil d’administration du syndicat ardéchois et suis devenu délégué à la région. Un an plus tard, j’acceptais de prendre en charge le poste de trésorier pour l’Ardèche et pour Rhône-Alpes. Christine Blanc avait alors lancé le chantier de réorganisation de la région. J’ai beaucoup travaillé avec elle sur l’harmonisation des cotisations et sur les aspects juridiques de cette fusion. Lorsque Christine Blanc nous a annoncé en CA son souhait de ne pas se représenter, on s’est vus plusieurs fois. Et l’idée a fait son chemin. J’ai accepté de me présenter au poste de président régional. Et j’ai été élu.
- La présidence de la région, assurée pendant deux mandats par l’Iséroise Christine Blanc, revient donc à un Ardéchois, pour la 3e fois de son histoire. Est-ce incontournable et quels sont vos projets ?
L’Ardèche est un département qui compte dans la région Rhône-Alpes en matière d’hôtellerie de plein air. Mais mon rôle est de dépasser ces considérations pour réussir pleinement la fusion des départements que nous avons engagée. Elle a été entérinée lors de nos Assises à Vogüé. Cela nous permet d’alléger nos structures juridiques mais nous avons veillé à garder de la représentativité locale en créant des chambres départementales dotées, chacune, d’un président et d’un vice-président. Mon premier rôle est aujourd’hui d’animer cette structure pour qu’elle fonctionne bien. On a créé la notion de référents départementaux, il faut désormais remettre en place des commissions thématiques, et des réunions d’information ouvertes aux gestionnaires. Mais il nous faut là aussi avoir une logique départementale et régionale, à savoir, que chaque département en organise des réunions, mais ouvertes à tous les adhérents de la région. Même chose pour la promotion. La structure promotionnelle reste régionale, mais chaque département a la possibilité d’appeler une cotisation spécifique s’il veut mener des actions particulières. L’avenir ? Mon objectif est toujours le même, la défense de la profession. Et nous avons beaucoup de dossiers dans les tuyaux.