Isère : les campings s’impliquent

Nouvelles adhésions, groupe de travail Internet, formation qualité… Les adhérents de la fédération iséroise s’impliquent de plus en plus dans leur syndicat.

« Plus les années passent, plus nos assemblées générales sont vivantes ; il y a débat et les adhérents se mobilisent », a déclaré Christine Blanc, présidente de la fédération départementale de l’hôtellerie de plein air, à l’issue de celle organisée le 12 mars dernier au musée de Pont-en-Royans. Une quarantaine de gérants isérois étaient effectivement là pour préparer l’avenir. La mobilisation se renforce avec cinq nouveaux adhérents, ce qui porte désormais à soixante-douze le nombre de campings syndiqués en Isère. Et le conseil d’administration compte désormais un membre supplémentaire, Pieter Aalmoes, propriétaire du camping Les Quatre Saisons (Gresse-en-Vercors). Un élu plein d’idées, en matière d’Internet par exemple, gros chantier pour le syndicat cette année. La fédération départementale souhaite en effet remodeler son site pour attirer davantage de visiteurs. «Notre souci de déléguer porte ses fruits », se réjouit la présidente, qui ne manqua pas de féliciter, photos « souvenir, souvenir ! » à l’appui, les adhérents pour leur implication dans l’organisation des salons professionnels, le Seltra d’abord, puis Pro.Fusion. Autre grand moment d’émotion, l’hommage rendu à Jean-François Laborde, président de Camping Qualité Rhône-Alpes depuis 1999. « Je lui avais demandé de prendre ma place pour un ou deux ans au moment où je passais en quatre étoiles. Il l’aura tenue huit ans ! », raconte Christine Blanc. L’AG fut l’occasion de présenter son successeur, Olivier Balluais, et d’inviter adhérents et non-adhérents Camping Qualité à une rencontre le 25 avril prochain au camping Le Coin Tranquille des Abrets. Seule ombre au tableau de cette réunion, la sous-utilisation des lignes de crédits alloués aux gérants de campings privés par le conseil général de l’Isère. « On fait des jaloux dans les autres régions, et nos lignes restent sous-consommées », s’offusque la présidente. Des discussions sont en cours avec le département pour modifier certains critères d’attribution (raccourcir les dix ans de délais entre deux demandes d’aide par exemple), et ouvrir ces aides aux énergies renouvelables, à l’étude paysagère, ou à l’achat de mobile-homes. « Négocier ces aides, c’est bien, mais il faut ensuite les solliciter», insiste Christine Blanc.