Fiscalité : l’hpa, une bonne affaire pour l’etat
Le camping change. Et pour l’Etat, ce n’est pas une mauvaise affaire. Devenu hôtellerie de plein air avec le boom du locatif, ce secteur professionnel met largement la main à la poche depuis une dizaine d’années.
Le camping change. Et pour l’Etat, ce n’est pas une mauvaise affaire. Devenu hôtellerie de plein air avec le boom du locatif, ce secteur professionnel met largement la main à la poche depuis une dizaine d’années.
Et les derniers chiffres Insee soulignent combien les montants versés sont toujours plus importants. En 2004, 28 481 K€ ont été versés au titre de la taxe professionnel (TP) par 4 947 campings privés ! Un montant 4,5 fois supérieur à celui versé dix ans plus tôt… Evidemment, l’effet mobile-home et, plus généralement l’accroissement du parc locatif français, n’est pas innocent. Il a doublé entre 1999 et 2004.Au chapitre « impôts et taxes », là encore la somme versée par les campings a été multipliée par trois en dix ans pour atteindre 59 169 K€. Entre 1999 et 2004, l’évolution moyenne annuelle du montant s’est élevée à 10,5%.Toujours selon l’Insee, les hôtels de plein air privés français investissent de plus en plus. Les investissements corporels (hors apport) constatés ont été multipliés par 2,7 en dix ans et sont passés de 61 202 K€ en 1994 à 165 238 en 2004 ! Preuve que les campings se transforment.Evidemment, cette évolution se retrouve à travers l’accroissement du nombre de salariés qui travaillent dans l’HPA. L’Insee rappelle que, en matière de traitements et de salaires, le montant versé par les campings privés a pratiquement été multiplié par trois entre 1994 et 2004, pour atteindre les 233 081 K€.Nous reviendrons plus en détail sur ces chiffres de l’Insee dans L’OT n° 266 de juin 2007.