Assemblée générale de loire-atlantique
Quatre-vingts personnes participaient le 8 décembre à l’assemblée générale de la fédération. A l’ordre du jour: missions de la Direction du travail, Tourisme & Handicap, charte de confiance, groupement d’employeurs et accueil des camping-cars.
Quatre-vingts personnes participaient le 8 décembre à l’assemblée générale de la fédération. A l’ordre du jour: missions de la Direction du travail, Tourisme & Handicap, charte de confiance, groupement d’employeurs et accueil des camping-cars.
Les professionnels de l’HPA de Loire-Atlantique rejoindront en 2007 la Charte de confiance initiée par les hôteliers-restaurateurs. Le constat valable pour l’hôtellerie -difficultés à recruter, image dévalorisée près des salariés- commence à être de mise en hôtellerie de plein air. En adhérant à cette charte, l’employeur s’engage sur de bonnes pratiques visant à restaurer le rapport de confiance. Treize aspects, dont le règlement intérieur, les contrats de travail, les entretiens annuels font l’objet d’un audit avant validation de l’adhésion par une commission où siègent la CCI, l’ANPE, la Direction du travail et les organisations professionnelles.En 2006, le groupement d’employeurs Reso s’est ouvert à l’hôtellerie de plein air. Fondé en 2003 par quinze hôteliers-restaurateurs, il compte aujourd’hui 230 adhérents en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire. Philippe Cabon, son directeur, résume ainsi son activité : « Faire du temps partagé, mettre à disposition du personnel pour quelques heures ou plusieurs mois.» Pour bénéficier de ces services, les entreprises versent une cotisation de 80 à 320 e selon le nombre de salariés. De l’avis de plusieurs professionnels présents, le groupement facilite le recrutement de personnel compétent.Isabelle Renoul du CDT a proposé de reprendre en Loire-Atlantique la formule Stop-Accueil Camping-cars de la FFCC. Dans l’assistance, les avis étaient partagés. Si certains sont prêts à adhérer sans conditions à la formule Stop-Accueil, d’autres suivront mais pour des emplacements de 35 m2 autorisés par les normes dans la limite de 10% du nombre d’emplacements. Pour Thierry Berthebaud : « Avec les aires d’accueil sauvages, les communes comblent un vide laissé par notre profession.» La Fédération va continuer à agir près des mairies pour la fermeture des aires sauvages. En contrepartie, les campings volontaires feront des offres, comme à Pornic où une formule à 10 € la nuit est déjà proposée et relayée par l’office de tourisme.