2e SIPAC à Padoue (Italie) : Jamais deux sans trois ?
Quid de l’avenir de ce salon professionnel italien ? La question se repose immanquablement au terme de cette seconde édition, en dépit des changements opérés par rapport à la première en 2012.
Quid de l’avenir de ce salon professionnel italien ? La question se repose immanquablement au terme de cette seconde édition, en dépit des changements opérés par rapport à la première en 2012.
Flash back : du premier Sipac, on avait tiré deux axes de modification, la durée –passer de trois à deux jours-, et envisager un changement de date, de février vers l’automne. Seul le premier amendement a été engagé pour 2013, ce qui n’a pas eu pour effet d’attirer massivement les exposants. Une petite cinquantaine de stands constituait en effet une exposition coquette, mais un peu légère pour susciter l’engouement. Et au terme du premier jour, les quelque 250 visiteurs recensés ne pouvaient enthousiasmer personne, tant parmi les exposants que pour l’organisation. Cette dernière trouvait néanmoins matière à se rassurer dans la tenue le lendemain dans l’enceinte du salon, de l’assemblée générale de la fédération italienne (Faita), assurant les exposants d’un afflux massif de visiteurs. De fait, c’est environ 400 personnes qui auront pu arpenter les allées du salon une bonne partie de la journée.
Suffisant pour envisager une troisième édition ? Non, d’après Jean François Texier, directeur du salon. « La date de février ne convient pas et le salon ne survivra pas sans changer de période. C’est pourquoi nous envisageons toujours de changer pour une date à l’automne. ». Condition majeure pour y arriver, obtenir de la Faita un engagement de partenariat pour réaliser son assemblée annuelle dans le cadre du Sipac, et plus au salon SUN de Rimini. « Au terme de cette 2e édition, la fédération nous a donné son accord en ce sens et nous devons maintenant trouver la bonne date entre les différents salons (italiens et français). Les premières pistes conduisent à Novembre, a priori susceptible de séduire, notamment, les grandes marques d’habitats locatifs. «
Affaire à suivre, donc, dans un contexte économique général où la question des salons –leur nombre et leur coût- revient souvent dans les conversations… Pour ce qui est du lieu en tout cas, on resterait fidèle à Padoue.