Les campings français fans du salon de Bruxelles
Même en enregistrant une légère baisse de fréquentation, le Salon des Vacances de Bruxelles demeure un rendez-vous important pour les campings français souhaitant attirer la clientèle belge.
Même en enregistrant une légère baisse de fréquentation, le Salon des Vacances de Bruxelles demeure un rendez-vous important pour les campings français souhaitant attirer la clientèle belge.
Le salon des vacances de Bruxelles s’est tenu sur quatre jours, du 7 au 10 février dernier. Si nous avions recueilli les témoignages des exposants français au terme du deuxième jour du salon, la tonalité de cet article n’aurait pas été la même. Le démarrage fut en effet très décevant selon plusieurs gestionnaires de camping. Un excellent dimanche a cependant permis de franchir la barre des 100 000 visiteurs. Comme tous les ans, la France était le pays le mieux représenté avec de nombreuses régions dont la Corse, la Bretagne, la Champagne ou les Pays de Loire. Elle ne parvient cependant plus à occuper autant d’espace qu’auparavant et partage désormais un tiers de son hall avec des stands de camping-cars et de caravanes. « C’était un très bon salon, explique Linda du camping les Salisses (4 étoiles, 400 emplacements à Vias dans l’Hérault), habituée des lieux. Mais c’est dommage de nous mélanger avec les camping-cars et les caravanes. J’ai fait remonter l’information aux organisateurs. » Les représentants de l’hôtellerie de plein air française se répartissaient dans tout le hall avec des stands individuels (Camp du Domaine, Sunêlia la Dragonnière, Campasun, Ciela Villages, Sandaya, C’est si Bon, Campissimo, etc.) ou occupaient des comptoirs sur les espaces institutionnels de leur région (Campings Made in Anjou, Domaine du Logis, Sites et Paysages Village des Meuniers, etc.).
L’atout du bilinguisme
Pour la majorité d’entre eux, le salon fut une vraie réussite comme le souligne Jessica Pommier du Sunêlia la Ribeyre (5 étoiles, 464 emplacements à Murol dans le Puy-de-Dôme) présente sur le stand de l’Auvergne après plusieurs années d’absence à Bruxelles : « C’était un très bon salon. Il y a eu des prospects de qualité. Les visiteurs sont très curieux. Nous avons vu à la fois des gens intéressés par le camping et par les locations. J’ai la sensation que les seniors rencontrés jeudi et vendredi étaient plus tournés vers l’hôtellerie et les familles vues ce week-end étaient aussi intéressées par nos gros chalets en rondin de bois que par le camping. Ils connaissent déjà notre région mais pour le moment ils ne font que passer. Nous espérons que le classement à l’UNESCO aura un effet et les incitera à s’arrêter. » Une des particularités du salon de Bruxelles est son bilinguisme. Certains, comme Jessica Pommier, estiment avoir vu « plus de francophones ». Toutefois, avoir sur le stand des personnes capables de parler français et néerlandais est un vrai plus comme le confirme Anne Caillat, le Camp du Domaine (5 étoiles, 1383 emplacements à Bormes-les-Mimosas dans le Var) : « Les deux langues sont nécessaires en termes de brochures et de personnes sur le stand. » Pour cette première à Bruxelles, elle avouait toutefois sa surprise quant au retard des Belges en termes de réservations : « A la différence des Pays-Bas, ils n’ont encore rien réservé pour l’été et ne sont pas encore prêts à s’engager. Ce qui est étonnant car ils sont déjà en retard. En août nous ne serons pas sûr de pouvoir les satisfaire, mais l’un des intérêts de ce salon est que beaucoup de gens prennent leurs vacances en juillet ce qui est bien pour le début de la haute-saison. »