Marina Ferrari, nouvelle ministre déléguée au tourisme
Marina Ferrari succède à Olivia Grégoire en tant que ministre déléguée chargée de l’économie du tourisme. La FNHPA salue la nomination d’un ministre « à plein temps » pour l’économie touristique.
Après avoir été secrétaire d’Etat au numérique du gouvernement Attal, Marina Ferrari hérite du portefeuille du tourisme au sein du gouvernement Barnier. Elle succède ainsi à Olivia Grégoire, dont on rappellera qu’elle avait la charge d’un portefeuille plus large : PME, Commerce, Artisanat et Tourisme.
Fait particulièrement notable, Marina Ferrari est désignée ministre en charge de l’économie du Tourisme, intitulé dont on peut remarquer qu’il traduit en soi la reconnaissance de l’importance du secteur, soit environ 8% du PIB français.
Comme le souligne notre confrère Le Monde, cela fait dix-sept ans (2007) que le tourisme n’a pas bénéficié d’un ministre « à temps plein ». Un signal fort pour les acteurs du tourisme.
Pour L’OT Nicolas Dayot, prsident de la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) a réagi à cette nomination, y voyant plusieurs motifs d’optimisme :
« notre profession se félicite en premier lieu de la nomination d’un(e) ministre à plein temps, mais aussi du fait que l’on parle d’économie du Tourisme ce qui constitue une reconnaissance de cette industrie. Par ailleurs cette nomination s’inscrit dans le sillage de la réussite des Jeux olympiques et paralympiques, dont l’héritage, au-delà des conséquences sur la pratique sportive, doit bénéficier au tourisme, eu égard à l’image que nous avons montrée. Nous devons ainsi avoir pour objectifs de voir augmenter le nombre de visiteurs français en France, parallèlement à l’augmentation de la fréquentation touristique étrangère.»
Dans le cadre d’une stratégie de développement, évidemment durable, le président de la FNHPA évoque aussi le besoin de préserver le développement en volume, permettant notamment de favoriser les départs en vacances pour le plus grand nombre. Et Nicolas Dayot de conclure en souhaitant « que l’HPA française puisse conserver sa souplesse d’exploitation et maintenir son excellent rapport qualité-prix qui en fait le mode de vacances préféré des français. ».