Les acteurs du Tourisme s’opposent à la surtaxe de séjour
La confédération des acteurs du Tourisme (CAT) réitère son opposition à la « surtaxe » de séjour en Île-de-France et appelle au retrait de cette mesure disproportionnée qui pèse sur le pouvoir d’achat des Français et sur notre compétitivité touristique.
La confédération des acteurs du Tourisme (CAT) réitère son opposition à la « surtaxe » de séjour en Île-de-France et appelle au retrait de cette mesure disproportionnée qui pèse sur le pouvoir d’achat des Français et sur notre compétitivité touristique.
La CAT déplore l’adoption à l’Assemblée nationale et ce, sans aucune concertation avec les professionnels, d’une augmentation de 200% de la taxe de séjour à Paris et en Île-de-France, et appelle le Gouvernement et le Parlement à retirer cette mesure disproportionnée, défavorable au pouvoir d’achat des Français et préjudiciable à la compétitivité de la Destination France.
Cette augmentation qui touche Paris et la Région Île-de-France intervient après des hausses intervenues en régions Sud, Occitanie et Nouvelle Aquitaine. Les 20 organisations membres de la CAT dénoncent donc une propagation à tout le territoire de ces augmentations qui vont peser principalement sur les touristes et leur pouvoir d’achat.
Alors que 18 millions de Français ne prennent jamais ou très rarement des vacances, notamment pour des raisons financières, une telle mesure va dégrader encore un peu plus le taux de départ et éloigner des vacances une part importante des catégories socio-professionnelles modestes.
La CAT rappelle que le contexte inflationniste a beaucoup pesé sur la compétitivité prix de la destination l’été dernier, les Français ayant effectué d’importants arbitrages budgétaires. Les marges des entreprises se sont considérablement réduites entre le remboursement des PGE, l’inflation du coût de l’énergie et des matières premières, la progression de la masse salariale, le contexte inflationniste global. La CAT souligne le réveil préoccupant de notre principal concurrent l’Espagne, tant en termes de performances commerciales que de fréquentation touristique cette année.
La CAT demande donc au Gouvernement et au Parlement de renoncer à cette mesure préjudiciable à la compétitivité de nos entreprises, à l’attractivité de la Destination France et au pouvoir d’achat de nos compatriotes et ce, à quelques mois des JO de Paris de 2024.
Elle réitère sa demande faite en décembre dernier d’abroger la nouvelle taxe additionnelle de 34% à la taxe de séjour en PACA, Occitanie et Nouvelle Aquitaine.
Enfin, elle met en garde contre toute nouvelle tentative d’étendre et de généraliser à l’ensemble du territoire ces augmentations de taxes de séjour non concertées et disproportionnées à seule fin de financement des transport régionaux.