Camping Qualité, c’est parti pour la V2 !

Malgré un nombre de campings et un budget inférieurs aux attentes, Camping Qualité lance son projet de commercialisation.

« Le projet Camping Qualité, saison 2 est né !»  Lors de l’assemblée générale de Camping Qualité qui s’est tenue le 4 novembre, Michel Dubié, président de l’association a donné le Top départ du lancement de la fameuse V2. Désormais, les adhérents qui ont décidé de s’y lancer pourront bénéficier de services de commercialisation.
Après un an de travaux, de réunions et d’explications pour convaincre les membres de Camping Qualité à voter pour la V2, le projet est donc officiellement lancé grâce à l’engagement de 273 terrains. Un lancement qui n’aura pas été une sinécure pour la direction de Camping Qualité qui a dû « aller au charbon » pour convaincre ses adhérents du bien-fondé du projet. Ces dernières semaines, ils n’en étaient plus à essayer de convaincre les seuls indécis. Non, ils se devaient de re-convaincre les 330 terrains qui avaient déjà voté en faveur du projet le 21 mars dernier.

Combat contre les OTA

On s’en souvient, pour lancer ce projet, la direction de Camping Qualité comptait sur un minimum de 500 adhérents (sur près de 1 000 campings labellisés) qui auraient permis de disposer d’un budget supérieur au million d’euros.  Avec 273 campings, il faudra, pour cette première année, se contenter de 575 000 €. « J’aurais aimé, mais je garde toujours l’espoir, que ce projet soit celui d’une filière », a déclaré Michel Dubié au cours de l’assemblée générale. « Le combat de Camping Qualité est l’une des solutions pour garder notre indépendance vis-à-vis des porteurs d’affaires extérieurs (les OTA, NDLR) qui se nourrissent du fruit de notre travail (…). Mais à lire la presse professionnelle, je m’aperçois que notre projet qui se devait être rassembleur devient diviseur. Chacun (les chaînes, NDLR), veut mettre en place sa propre démarche qualité, renforcer sa propre démarche commerciale en augmentant les cotisations. On revient quinze ans en arrière. Comment pouvons-nous continuer à travailler séparément, chacun de son côté, en sachant très bien ce qui va se passer ! » Et le président de Camping Qualité d’inviter les campings, mais aussi les chaînes et les groupes, à ne pas se tromper de combat. « Nous devons arrêter nos querelles côté professionnels (…). Il est encore temps de se regrouper. Ne voyez pas Camping Qualité comme un concurrent, mais plutôt comme une plate-forme supplémentaire d’apporteur d’affaires et surtout comme l’élément rassembleur de la profession.»
Directeur de l’agence Rose, Paul Cohen a, pour sa part, tenu à rappeler que le nouveau virage entamé par Camping Qualité, marquait un moment historique pour la profession. « Mais, dit-il, les chaînes se trompent de combat. Ce sont les OTA qu’il faut combattre (…). Nous avons une démarche de filière et non de chaîne. C’est de l’intox que de dire que nous sommes une chaîne.»

575 000 € de budget

Après avoir présenté une nouvelle fois l’identité visuelle de Camping Qualité (nouveau logo) et la nouvelle « promesse client » qui est de vendre la France des campings de qualité (avec le slogan Vacances in France), Paul Cohen s’est attardé sur l’argumentaire marketing et les outils de communication. « 575 000 € de budget, ce n’est pas les 800 000 € envisagés. Nous n’allons pas faire de saupoudrage. On va se concentrer sur le Net (refonte totale du site pour fin décembre en plate-forme de ventes on line) et constituer un fichier prospects-clients en agrégeant, si possible, les fichiers des campings adhérents. « Il existe, depuis peu, des technologies avancées qui permettent d’agréger des fichiers et non pas de les fusionner », a-t-il précisé. Et Michel Dubié de conclure : « Si les 985 adhérents à Camping Qualité s’étaient engagé, nous aurions eu un budget de lancement de 2 millions d’euros. Hélas, ce n’est pas le cas, nous mettrons deux ou trois ans pour faire la campagne que nous aurions aimé faire dès 2015.»
En attendant, le prochain rendez-vous pour les adhérents à la V2 se déroulera courant mars avec l’organisation d’une grande convention de lancement. Qui sait, d’ici-là, la barre des 300 adhérents aura peut-être été franchie ?

Retrouvez l’article complet dans L’OT n° 340 de décembre 2014.