Cinq conseils pour être bien assuré
1 – Faire appel à un cabinet spécialisé. Tous les assureurs peuvent, en théorie, assurer un camping. Peu en ont réellement l’expérience.
1 – Faire appel à un cabinet spécialisé. Tous les assureurs peuvent, en théorie, assurer un camping. Peu en ont réellement l’expérience.
Pour preuve, une poignée d’entre eux se partage plus de 80% du marché. Les « ténors du créneau » ont au moins dix ans d’expérience en matière de camping. Contrairement à un assureur « classique » qui pourra avoir quelques difficultés à présenter un produit fiable (certains d’ailleurs sous-traitent ce type de contrat), un assureur spécialisé vous proposera un contrat « HPA » qu’il aura amélioré au fil des ans, des clients et des sinistres éventuels. Il connait vos problèmes, vos contingences, ne serait-ce que le caractère saisonnier de votre activité.
2 – Bien appréhender le risque.C’est la partie du contrat la plus importante dans la mesure où du soin que vous aurez mis à faire l’évaluation de départ, dépendra l’indemnisation éventuelle de tout sinistre. Ne sous-estimez pas vos biens pour abaisser le montant de la prime, c’est un très mauvais calcul. Si vous déclarez un contenu de 200 000 € et si, après un sinistre et le passage des experts, les dégâts s’élèvent à 600 000 €, vous ne serez indemnisés que sur la valeur déclarée, soit 200 000 €.
3 – Révisez régulièrement votre contratVotre camping évolue au fil des ans. Vous multipliez les mobile-homes, installez de nouveaux équipements comme un parc nautique ou une balnéo, ouvrez une superette ou transformez le snack en un véritable restaurant. Faites évoluer votre police d’assurance dans les mêmes proportions… histoire d’éviter les mauvaises surprises en cas de problème.
4 – Souscrire la « perte d’exploitationMême si elle ne vous apparait pas indispensable au premier abord (lire plus haut), la « Garantie perte d’exploitation » est ce qui peut sauver l’entreprise en cas de gros pépin (incendie, tempête, catastrophe naturelle). C’est en effet, cette garantie qui, en cas de cessation partielle ou totale de l’activité, permet d’une part de réaliser les travaux de remise en état et, d’autre part, de faire face à tous les engagements pris : les échéances de prêt, les intérêts mais aussi les salaires (et les charges sociales inhérentes), les loyers, jusqu’aux frais de publicité dans les journaux au moment du redémarrage de l’activité. Sauf à avoir en trésorerie plusieurs centaines de milliers d’euros, la garantie perte d’exploitation nous parait aussi indispensable que les garanties vols et incendie.
5 – Faites de la préventionÊtre bien assuré, nous l’avons vu, c’est la moindre des choses. Limiter les risques de très gros dégâts, donc de sinistres importants, en anticipant les risques, c’est encore mieux. D’ailleurs, ne vous faites pas d’illusion, le discours de vos assureurs sera de plus en plus axé sur la prévention (voir par ailleurs) et le montant de vos primes mais aussi la volonté de vous assurer… ou non, dépendra de plus en plus des efforts que vos aurez accomplis dans ce domaine. Cela passe notamment par un élagage régulier de tous vos arbres, par un choix raisonné des essences (tous les arbres ne résistent pas au vent de la même manière), par une disposition réfléchie des hébergements (pas forcément les pieds dans l’eau au bord de la jolie petite rivière), sans oublier des installations parfaitement aux normes.