Alpes-Maritimes: les campings sinistrés inquiets
Cinq mois après le déluge qui s’est abattu sur le département des Alpes-Maritimes, une réunion d’information a eu lieu le 21 mars à la mairie d’Antibes en présence du sous-préfet Philippe Castanet, du maire d’Antibes, Jean Leonetti, et de plusieurs gestionnaires de campin
Cinq mois après le déluge qui s’est abattu sur le département des Alpes-Maritimes, une réunion d’information a eu lieu le 21 mars à la mairie d’Antibes en présence du sous-préfet Philippe Castanet, du maire d’Antibes, Jean Leonetti, et de plusieurs gestionnaires de campin
Conséquence des inondations d’octobre, une réunion a eu lieu entre les campings et l’Administration. « Les représentants de l’Etat mettent tout en œuvre pour qu’ils ne puissent pas être accusés à l’avenir de négligence », explique le président du syndicat HPA départemental Yves Monferran. Le message délivré lors de la réunion ? Ce qui a été détruit par les inondations ne pourra plus être reconstruit… Et les mobile-homes qui ont été touchés au point de ne plus être utilisables ne pourront être remplacés ! « Désormais, c’est la crue du 3 octobre qui devient la référence pour déterminer les nouvelles zones rouges », ajoute Yves Monferran. Le problème ? Les campings ont déjà remplacé les locatifs détruits. « Il va y avoir des contrôles et les campings contrevenants seront verbalisés.»
En attendant, une lettre provenant de la préfecture va être adressée aux campings pour rappeler la position des services de l’Etat. Inutile de dire que l’inquiétude est de mise chez les gestionnaires de camping. « Il est question de la survie de certains campings », rappelle Yves Monferran.