Déconstruction : où en est-on ?
Il y a un peu plus d’un an, naissait Ecomh, organisme chargé de la collecte des mobile-homes anciens promis à la destruction.
Il y a un peu plus d’un an, naissait Ecomh, organisme chargé de la collecte des mobile-homes anciens promis à la destruction.
Romain Grillet, son directeur, fait le point avec L’OT.Ecomh est une structure collective créée par les huit principaux constructeurs du marché français (IRM, Louisiane, O’Hara, Rapidhome, Ridorêv’, Sun Roller, Trigano et Watipi). Son objectif est de gérer la fin de vie des mobile-homes. Pour financer la structure, il a fallu tout d’abord fixer une éco-contribution de 100 € HT sur la vente de chaque résidence mobile (MH), dès septembre 2010. Ecomh, je tiens à le souligner, est née d’une démarche volontaire de la part des constructeurs, qui pensent déjà au recyclage du produit qu’ils fabriquent. Certains, du reste, se sont aussi engagés dans une démarche « d’éco-conception ». A l’avenir, on demandera une part encore plus importante d’éléments recyclables dans les produits industriels. En effet, les déchets qui ne peuvent être valorisés sont soit incinérés, soit enfouis, et cet enfouissement coûte de plus en plus cher. D’où l’importance de cette démarche qui est également économique.Comment fait-on appel à cet organisme ? Il suffit de se rendre sur notre site Internet et de remplir un formulaire de demande (www.ecomobilhome.fr). La démarche, comme l’enlèvement, sont totalement gratuits. En général, les mobile-homes sont retirés dans les trois semaines, mais il vaut mieux que les campings nous contactent de préférence entre octobre et janvier, car les transporteurs, qui sont des spécialistes du MH, sont beaucoup plus disponibles qu’en haute saison. Sur 100 demandes, 80 sont prises en charge par transport. Le reste des résidences, non déplaçables (châssis détérioré, parcelle inaccessible, etc.) est déconstruit sur place.