Gestionnaires en détresse psychologique : La FNHPA signe un partenariat avec APESA France
Soucieuse du bien-être de ses adhérents, la FNHPA a signé le 11 juin un partenariat avec APESA France, association d’aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aigüe.
Si l’on a coutume de dire que par rapport à d’autres filières professionnelles, l’HPA est plutôt en bonne santé, connaissant peu de situations de faillite par exemple, on ne peut nier que des gestionnaires peuvent se retrouver du jour au lendemain en état de désespoir. Les établissements dévastés par les aléas météorologiques ou accidentels peuvent ainsi plonger les dirigeants dans une profonde détresse.
L’association APESA France a été créée précisément pour soutenir ces dirigeants en état de souffrance aigüe, potentiellement en proie aux idées noires. APESA dispose ainsi d’un important maillage territorial via les tribunaux de commerce, pour détecter via des « sentinelles » les entrepreneurs en détresse psychologique, et les orienter vers un réseau de psychologues spécifiquement formés pour enrayer un possible processus funeste.
En signant un partenariat avec APESA, la FNHPA via ses antennes syndicales régionales et départementales, va générer un réseau interne de « sentinelles » spécifiquement formées, sur une demi-journée, pour détecter un éventuel confrère en détresse et lui prodiguer les « premiers mots de secours ». Une fiche d’alerte pourra alors être établie signifiant un degré d’inquiétude déclenchant rapidement en aval une prise en charge et un suivi psychologiques.
Le 11 juin, au siège de la FNHPA, le président Nicolas Dayot et Martine Tiberino, présidente d’APESA France ont donc signé un partenariat pour faire profiter les campings adhérents de ce dispositif.
« Notre profession est heureusement peu touchée par ces situations de désespoir extrême mais c’est arrivé encore récemment suite à un événement climatique. Il nous est apparu important de nous inscrire dans ce processus de vigilance et de soutien aux gestionnaires qui peuvent connaitre des situations très difficiles et ne pas forcément trouver à qui se confier. Il est alors important de pouvoir compter sur notre propre réseau de « sentinelles » à l’écoute de leurs confrères », nous a déclaré Nicolas Dayot.