Le T-Cruiser, le véhicule électrique qui décoiffe
Engin roulant électrique, le T-Cruiser s’affiche comme le nouveau véhicule fun pour circuler dans le camping. Un moyen de locomotion idéal à proposer aussi à la location.
Engin roulant électrique, le T-Cruiser s’affiche comme le nouveau véhicule fun pour circuler dans le camping. Un moyen de locomotion idéal à proposer aussi à la location.
En 2018, il sera la coqueluche des plages. Voici le T-Cruiser, sorte de mini-choper électrique capable de transporter une ou deux personnes avec une autonomie comprise entre 35 et 55 kilomètres. Cela dépend de la puissance du moteur, du poids embarqué, de la température ambiante et de la propension du pilote à jouer de la gachette. Ces engins de mobilité douce sont silencieux, légers, relativement peu coûteux à l’achat, stables et dotés d’un look ravageur de mini-Harley mais à 25 km/h seulement.
20 € l’heure de location
«â€¯Pour les déplacements à l’intérieur du camping, c’est un engin parfait, silencieux, totalement écologique et l’autonomie est largement suffisante pour un usage interne. Et il fait un tabac auprès des clients qui m’ont “tanné”, l’année passée pour que je puisse en proposer quelques exemplaires en location. Mais je n’ai pas encore franchi le pas à cause des tarifs d’assurances qui m’ont été proposés », explique Jacques Agopian, directeur du Camping de la Plage (3 étoiles, 117 empl.) à Saint-Just-d’Ardèche (07), heureux possesseur d’un Mujoo-Trotti X1 de première génération (2017).
«â€¯En location, c’est d’une rentabilité exceptionnelle. C’est ce que nous avons constaté en ouvrant une station à Carnon-Plage, à raison de 20 € de l’heure, 35 € les deux heures. Les sensations sont excellentes. Pas de bruit de moteur et quand on roule on entend les oiseaux chanter », ajoute Tommy Jauneau, le patron d’Over-Watt, société de distribution à Montpellier. Il conseille la location sur une courte période de temps (entre une et trois heures) pour limiter le risque de la panne sèche d’énergie en pleine campagne et pour optimiser la rotation des T-Cruiser. Aujourd’hui, des produits très différents (de 800 à 2 400 € selon performance et autonomie) sont proposés sur le marché. Choisissez impérativement un modèle doté de suspensions avant
et arrière, de freins à disque et d’une batterie extractible. «â€¯Nous avons abandonné les modèles d’entrée de gamme, parce que finalement les clients préféraient toujours celui au-dessus, plus puissant, confortable et fiable », indique Patrice Murtas, P-DG de la marque de moto électrique française Mujoo qui commercialise Trotti-Mujoo (1 900 € TTC avec moteur de 1 500 watts, batteries L-Ion de 72 volts et 16 ampères). Chez le constructeur espagnol, Fatbee, la fabrication locale (et pas chinoise) est valorisée, de même que la finition, plus soignée, l’homologation et un contrat d’assurances pour pouvoir faire de la location (2 300 € le modèle phare). Cette gamme comprend aussi des T-Cruiser à trois roues.
25 km/h, pas plus
Ces véhicules ne sont pas immatriculés, ils sont considérés comme des trottinettes à moteur munies d’une selle. Ils ne peuvent pas dépasser les 25 km/h en pointe cheveux au vent puisque le casque n’est pas obligatoire (mais vivement conseillé).
La réglementation reste aujourd’hui encore floue sur la place que peut occuper un T-Cruiser sur la voie publique.
A priori, il peut à la fois, emprunter les pistes cyclables et la route. Il est toléré sur les trottoirs mais à la condition de ne pas dépasser les 6 km/h. La société Roulez-Ecolo de Sauvian (Hérault) a fait le choix d’immatriculer et d’homologuer ses propres Cruisers de la marque Azur Scooter, «â€¯pour que nos clients puissent jouir pleinement de leur moyen de transport, emprunter la route et la rue en toute légalité et avec une vitesse de pointe de 45 km/h, ce qui permet de parfaitement s’insérer dans le trafic urbain et touristique », estime Aubry Noirjean qui propose également une solution assurances entre 110 et 160 € par an et par engin. Mais avec l’immatriculation et la carte grise, le casque devient alors obligatoire.