Le 46e Congrès national FNHPA en 10 phrases clés
Lundi 22 mars, s’est tenu en visioconférence le 46e Congrès national de la FNHPA, honoré de la présence du secrétaire d’Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Outre un rapide bilan de la saison écoulée par le président national de la FNHPA, Nicolas Dayot, une grande partie de cette réunion atypique a consisté en un échange entre représentants des campings et leur ministre. Dans un climat on ne peut plus cordial qui n’a pas occulté les sujets de crispation, le poids de l’Administration a une nouvelle fois été au coeur de la discussion. Résumé en une dizaines de phrases clés.
Lundi 22 mars, s’est tenu en visioconférence le 46e Congrès national de la FNHPA, honoré de la présence du secrétaire d’Etat chargé du tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Outre un rapide bilan de la saison écoulée par le président national de la FNHPA, Nicolas Dayot, une grande partie de cette réunion atypique a consisté en un échange entre représentants des campings et leur ministre. Dans un climat on ne peut plus cordial qui n’a pas occulté les sujets de crispation, le poids de l’Administration a une nouvelle fois été au coeur de la discussion. Résumé en une dizaines de phrases clés.
Pensées…
Nicolas Dayot : « On ne peut pas, à l’occasion de ce congrès, ne pas avoir une pensée pour tous ceux qui nous ont quittés, pour tous les collègues qui souffrent à l’occasion de cette crise historique »
Remerciements
Nicolas Dayot : Profitant de la présence de Jean-Baptiste Lemoyne, Nicolas Dayot a tenu à le remercier officiellement pour sa disponibilité et sa capacité à fédérer le monde du tourisme durant la crise, affirmant qu’il a en grande partie sauvé la saison 2020 « grâce à sa capacité à convaincre le Président de la République de nous permettre d’ouvrir nos campings dans des conditions normales le 2 juin 2020. »
Soutien
Jean-Baptiste Lemoyne : « L’été 2021 ne pourra pas être moins bien que l’été 2020 (…) Dans une première phase, il sera important d’ouvrir les piscines en plein air. Pouvoir faire en sorte que vos campings soient suffisamment attractifs avec les activités que vous proposez. Il est important de sortir de cette crise et de réparer les dommages qui vous ont été causés. Nous avons mis en place des dispositifs : activité partielle, fond de solidarité, etc. J’espère que nous avons colmaté l’essentiel. Maintenant il faut se préparer au rebond, car la concurrence en sortie de crise pourra être féroce. Je serai toujours à vos côtés pour plaider votre cause »
Engagements
Nicolas Dayot : « Notre fédération tient ses engagements par rapport aux sujets qui tiennent à cœur à l’administration. Mais elle passe aussi une grande partie de son temps à se battre contre des initiatives administratives (nationales ou locales) qui peuvent mettre en péril les campings. »
Suspicion maladive
Jean-Guy Amat, (camping Sérignan-Plage, à Sérignan , Hérault) «Nous nous heurtons à un manque de performance des mesures de simplification (…) à un devoir de précaution mortifère et à une suspicion maladive de la part de l’administration à l’égard des entrepreneurs. Beaucoup de freins à la croissance de nos entreprises sont réglementaires. Toutes les administrations ont apprécié le rapport que nous avons produit sur les problématiques d’inondation. Néanmoins, trois ans après, rien n’a bougé ! »
Résilience et HLL
Jean-Guy Amat : « Les problématiques de résilience et de relocalisation sont au coeur de nos préoccupations et de l’avenir de la destination France. Les habitations légères de loisirs (HLL) sont certainement l’une des solutions pour répondre aux problématiques des établissements situés dans des zones inondables. Mais ceux-ci sont limités par des quotas. C’est une absurdité . »
Confiance
Jean-Baptiste Lemoyne : « Le passage souhaité par la FNHPA de porter le quota réglementaire de 20 % à 48 % dans les campings a paru « brutal » pour le ministère de la Transition Ecologique. Peut-être pourrait-on aller par paliers. Je suis prêt à défendre cette approche pour progresser (…) Vous avez été très en initiative sur le développement durable. C’est important de montrer tout ce que vous avez fait de bien pour rappeler qu’on peut vous faire confiance, et que c’est par la confiance, que l’on avancera. »
Nicolas Dayot : «Il suffit de changer deux chiffres dans un article du code de l’Urbanisme pour augmenter le quota. Par le passé, changer un article dans le code concernant le statut de la résidence mobile de loisirs, nous a permis de tripler notre chiffre d’affaires. Si changer un article peut apporter 40 milliards de PIB en 20 ans à la destination France, pourquoi se priver de changer deux malheureux chiffres dans le code de l’Urbanisme ? »
Piscines sans danger
Sarah Guindos, camping Avignon Parc (Vaucluse) : « Le cadre juridique applicable aux piscines privées à usage collectif risque de changer prochainement si le ministère du Sport ne nous soutient pas ». Et de redouter que les campings se voient imposer la présence d’un maitre-nageur Sauveteur (MNS). »
Nicolas Dayot : « Devoir embaucher des MNS dans tous les espaces aquatiques des campings, mais aussi des villages de vacances, des hôtels, des résidences de tourisme, aurait un effet terrible sur l’augmentation des charges pour ces entreprises à un moment où elles sont déjà extrêmement fragilisées (… ) alors que ces piscines sont les plus sûres de toutes ! (…)Il n’y a aucune raison de durcir un cadre qui n’apporterait rien de plus ».
Des chiffres
Jean-Baptiste Lemoyne : « Je suis preneur d’une enquête qui prouve la faible accidentologie des piscines de camping. Il est important de montrer les chiffres et d’envisager une rencontre avec la ministre des Sport et porter vos inquiétudes à son niveau ».