Bilan de saison « très mitigé » selon la FNHPA
Dans un communiqué daté du 15 septembre, la FNHPA fait part d’un « bilan très mitigé pour l’hôtellerie de plein air ». Les grèves et blocages, la météo maussade en début de saison ont impacté lourdement le bilan 2016 et rétréci encore les perspectives d’investissement de la profession, a indiqué la fédération nationale.
Dans un communiqué daté du 15 septembre, la FNHPA fait part d’un « bilan très mitigé pour l’hôtellerie de plein air ». Les grèves et blocages, la météo maussade en début de saison ont impacté lourdement le bilan 2016 et rétréci encore les perspectives d’investissement de la profession, a indiqué la fédération nationale.
Reprenant les chiffres de l’INSEE publiés en août, la fréquentation des campings a baissé de 6,8% au second trimestre (avril-mai et juin), voire de 9,4 % pour la fréquentation des établissements situés en zone littorale. « Alors que les acteurs du tourisme alertaient dès le mois de juin dernier sur les conséquences potentielles des blocages répétés en France, une météo maussade au printemps ainsi que les craintes liées à la sécurité ont accentué la défiance des vacanciers vis-à-vis des établissements touristiques français. Cette défiance a été particulièrement forte pour la clientèle étrangère qui s’est détournée des établissements français pour privilégier d’autres destinations », commente la FNHPA.
Trop de facteurs négatifs
Reconnaissant que juillet et août ont été « légèrement meilleurs dans certaines régions » grâce au beau temps, la FNHPA constate, d’après une étude qu’elle a menée auprès de ses adhérents, que 42,2 % des personnes interrogées ont enregistré une baisse de fréquentation en juillet par rapport au même mois en 2015. « En revanche 37,1% des exploitants interrogés ont noté un niveau stable de la fréquentation en août par rapport à 2015 », précise la fédération nationale.
Et Guylhem Féraud, président de la FNHPA de s’inquiéter ouvertement : « La saison 2016 n’a pas répondu à nos attentes. De nombreux facteurs externes ont eu un impact négatif sur la fréquentation des établissements. C’est très inquiétant car notre profession souffre depuis plusieurs années en raison de contraintes règlementaires et fiscales toujours plus importantes. Si les résultats définitifs de la saison venaient confirmer la tendance, nous pourrions faire face à la disparition de nombreux établissements, notamment les plus fragiles, isolés ou de petite taille, qui ne peuvent plus faire face ».