Nouvelle prime à la déconstruction des mobile-homes
EcoMH, l’éco-organisme du mobile-home, relance pour l’automne une opération de prime à la déconstruction des mobile-homes baptisée Chrysalide.
EcoMH, l’éco-organisme du mobile-home, relance pour l’automne une opération de prime à la déconstruction des mobile-homes baptisée Chrysalide.
Dans les grandes lignes, l’opération Chrysalide, telle qu’elle a été intitulée cette année, reprend les principes déjà évoqués l’an dernier! Pour mémoire, EcoMH rachète 500 euros HT, pour les déconstruire, les mobile-homes en fin de vie qui demeurent sur un terrain de camping. Particularité notable : l’offre est accessible aux gestionnaires de terrains dans la limite de dix unités à déconstruire, mais aussi aux particuliers propriétaires sur un terrain de camping (une seule unité éligible dans ce cas). Autre particularité qu’il est dans doute utile de rappeler : la déconstruction des mobile-homes est entièrement prise en charge par EcoMHh et ne coute pas d’argent au camping.
Sont exclus du dispositif les mobile-homes sinistrés ou situés sur un parc d’exposition ou un lieu de stockage. L’esprit est bien de libérer l’espace visible des terrains de camping de ces unités d’habitation les plus décaties. Et ce qui distingue l’opération de la démarche de déconstruction accessible toute l’année, c’est que durant la période fixée, la demande de déconstruction n’est pas assujettie au rachat d’un mobile-home neuf.
Attention, l’opération, qui commence ce 1er octobre 2016, prendra fin le 30 novembre.
Les HLL aussi
Nouveau cette année, pendant la durée de l’opération Chrysalide, Ecomh propose de prendre en charge la déconstruction des HLL vétustes –dans la limite d’un montant de déconstruction fixé à 1 500 euros), en échange de leur remplacement par des mobile-homes.
La déconstruction en quelques chiffres :
1 400 : le nombre de mobile-homes déconstruits au cours de la saison 2015-2016
2,06 tonnes :le poids moyen d’un mobile-home déconstruit
34,5 % :la proportion de mobile-homes détruits sur les terrains de camping, quand leur état ou leur enclavement sur le terrain ne permet pas leur extraction et leur acheminement vers le centre de traitement et de recyclage (65,5% du total des traitements).