Une norme pour les spas

La première norme Afnor dédiée aux activités de spas de bien-être est disponible. Son objectif est de contribuer à la professionnalisation de ces lieux, tant au niveau de leur construction que de leur exploitation.  

• Elaborée au sein de la Commission de normalisation Afnor Tourisme de bien-être, composée de professionnels de l’hôtellerie, de la cosmétique, des exploitants, des écoles d’esthétique et des syndicats professionnels, cette norme définit des exigences relatives à la conception et au fonctionnement des spas et permet aux professionnels et aux porteurs de projet de travailler dans des conditions optimales. Dite d’application volontaire, cette norme ne revêt aucun caractère d’obligation.

La nouvelle norme intervient  sur de nombreux aspects pour garantir la meilleure prestation :

• elle fournit des recommandations pour l’implantation des équipements, la surface recommandée, le contrôle, l’entretien et l’hygiène des installations, le traitement de l’eau, mais également sur l’ambiance sensorielle, les produits cosmétiques et leur mode de stockage, la gestion des consommables et du linge indispensables à cette activité.
• La formation du personnel est aussi abordée. Le personnel praticien d’un spa de bien-être doit être titulaire d’un diplôme d’Etat en esthétique ou en kinésithérapie et/ou d’un titre homologué au Registre national des certifications professionnelles (RNCP). 
• Enfin la nouvelle norme aborde la problématique environnementale avec des recommandations visant à diminuer l’impact des activités de spa sur l’environnement.

 Spas de type 2 pour les campings

La norme concerne les établissements dont l’activité de spa de bien-être est soit l’activité principale soit une activité additionnelle à une autre activité. Le distinguo entre les établissements s’établit ainsi :

Les spas de bien-être de type 1 pour les établissements dont l’activité de spa de bien-être constitue l’activité principale.

Les spas de bien-être de type 2 pour les établissements dont l’activité de spa de bien-être constitue une activité additionnelle à l’activité principale, incluse ou non dans la prestation payée par le client.
Le texte ajoute que les hébergements touristiques, comme les hôtels, les campings ou les résidences de tourisme, entrent dans la classification «spas de bien-être de type 2 » et que les instituts de beauté peuvent entrer dans l’une ou l’autre de ces classifications…
Si les campings (et hôtels) pourront apprécier cette prise en compte de la nature de leurs prestations, ils pourront voir d’un œil moins favorable les seuils d’équipements fixés pour bénéficier de l’appellation « spa de bien-être » et notamment un nombre requis de trois cabines au minimum, affichant chacune 10 m2 minimum.