L’ecotaxe s’invite dans les mobile-homes

Beaucoup de Français la connaissent : ils payent désormais cette écotaxe pour tout achat d’un produit électrique ou électronique, en application de la directive DEEE en vigueur en France depuis le 15 novembre 2006.

Depuis janvier, après réflexion au sein du Sicverl, cette écotaxe s’applique également à la vente de résidences mobiles de loisirs pour financer le recyclage des appareils électroménagers qui les équipent. Les fabricants ont désormais l’obligation d’en faire apparaître le montant de façon visible sur leurs factures, car ils sont considérés comme des distributeurs de ce type de produit. En pratique, cela représente entre 13 à 25 € selon le nombre d’équipements livrés (réfrigérateurs, hottes, convecteusr, sèche-serviettes, grille-pain, etc.), soit une goutte d’eau dans le coût global d’un mobile-home neuf qui dépasse les 10 000 €. « Cela n’a aucune incidence sur les ventes  », reconnaît-on chez IRM, leader du marché français des mobile-homes. Même remarque chez O’Hara : « Cela reste transparent pour nos clients. Tout est calculé automatiquement. Ce n’est pas nous qui collectons cette écotaxe mais nos fournisseurs pour le compte d’organismes agréés  », précise Bénédicte Gabard, responsable des nouveaux produits. De l’avis de tous, cette écotaxe est un premier pas et devrait accélérer les débats au sein de la profession autour du recyclage des mobile-homes, puisque ce principe de taxe écologique est appelé à se généraliser dans tous les domaines.