Crise de l’énergie : « les entreprises du tourisme en danger de mort » alerte la CAT
Dans un communiqué, la Confédération des acteurs du tourisme (CAT) tire le signal d’alarme à propos des entreprises du tourisme mises en danger de mort par les augmentations démesurées des fournisseurs d’énergies.
Dans un communiqué, la Confédération des acteurs du tourisme (CAT) tire le signal d’alarme à propos des entreprises du tourisme mises en danger de mort par les augmentations démesurées des fournisseurs d’énergies.
Les membres de la CAT alertent sur les témoignages d’entreprises qui, dans le cadre de la renégociation de leur contrat de fourniture d’énergie, sont confrontés à des offres commerciales dont les tarifs subissent une augmentation allant jusqu’à 15 fois le prix du contrat précédent. Les conséquences sont gravissimes et irrémédiables pour nos entreprises sur le service, le prix, les ouvertures et les salariés.
La CAT dénonce le double jeu des fournisseurs d’énergie qui s’engagent le 5 octobre devant le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, sur une charte proposant notamment «un tarif raisonnable dans des conditions et délais raisonnables» aux petites et moyennes entreprises tout en pratiquant sur le terrain un matraquage de ces mêmes entreprises.
Comme à propos des assureurs, durant la crise covid, les membres, la CAT appelle les fournisseurs d’énergie à prendre leur part de responsabilité et d’effort dans cette crise. Les membres demandent des explications sur les derniers ajustements annoncés par Bercy sur l’aide énergie. En effet, s’ils saluent l’évolution des critères d’enclenchement de l’aide qui devraient naturellement permettre à plus d’entreprises de bénéficier de l’aide, ils s’inquiètent du plafonnement de l’aide à 70% de la consommation de l’année précédente, qui réduit d’un tiers le montant – déjà peu élevé – de l’aide.
En outre, la CAT affirme nettement sa préférence pour la décorrélation du prix du gaz de celui de l’électricité, seule susceptible de faire cesser la spéculation, plutôt que la mise en place de mécanismes complexes de prélèvements sur les énergéticiens et re-répartition par l’Etat. En effet, tel que présenté, le blocage à 180€ de la recette par MWh des énergéticiens ne réduit en rien le prix de vente. La différence va à l’Etat et il faut craindre que des entreprises contribuent sans bénéficier de mesures d’aide à la même hauteur.