Classement

Etoiles : les gagnants et les perdants du reclassement

Par Jean-Guilhem de Tarlé 01/05/2013

Les campings reclassés avec les nouvelles normes ont-ils conservé le même nombre d’étoiles, ou en ont il profité pour en gagner ? En exclusivité, L’OT vous révèle les choix des campings reclassés.

Les campings reclassés avec les nouvelles normes ont-ils conservé le même nombre d’étoiles, ou en ont il profité pour en gagner ? En exclusivité, L’OT vous révèle les choix des campings reclassés.

La réforme du classement devait  permettre aux campings de pouvoir conserver leurs étoiles sans faire trop d’investissements. Elle devait aussi les motiver à essayer de gagner une ou plusieurs étoiles. Les pousser à réinvestir, à proposer plus de services et d’équipements.

Selon nos données statistiques, 68 % des campings qui se sont reclassés depuis la création du nouveau mode de classement (juillet 2010) ont profité des nouvelles normes pour…  conserver le même nombre d’étoiles qu’avant. Plus des deux-tiers des établissements reclassés !

C’est surtout le cas parmi les établissements qui étaient déjà classés trois étoiles. 75 % des ex- trois étoiles reclassés sont restés dans cette catégorie. Un chiffre légèrement supérieur aux quatre-étoiles (73 %). A l’inverse, « seulement » 43,5 % des une-étoile reclassés sont restés une-étoile. Les autres en ont profité pour grimper une ou plusieurs marches. Quant aux établissements qui étaient classés deux étoiles avant le 24 juillet 2010, 64 % ont décidé de conserver leur classement.

Autre conséquence et non des moindres du nouveau classement : 26 % des terrains reclassés (1 257 campings) en ont profité pour monter en gamme en glanant une voire plusieurs étoiles. Soit plus d’un camping reclassé sur quatre ! Parmi eux, 23,5 % se sont contentés de ne décrocher qu’une étoile supplémentaire. 2,5 % se sont offerts le double voire le triple saut.

21 % des quatre-étoiles sont passé cinq

Parmi les deux étoiles qui ont souhaité se reclasser, 27 % ont gagné une étoile, soit plus de 500 campings. Cette migration contribue à expliquer la chute du nombre des deux-étoiles qui sont passés de 2 700 terrains avant 2010 à 1 500 aujourd’hui. Il faut dire aussi que 2 000 ex-deux étoiles ne se sont pas reclassés alors que seulement 143 une-étoile ont intégré la catégorie deux-étoiles… Sans parler de ceux qui ont été rétrogradés en une étoile (123 campings).

Du côté des 1 963 terrains trois-étoiles en 2009 qui se sont reclassés, 19 % (375 campings) sont devenus quatre voire cinq-étoiles et 6 % (120) ont été déclassés. Cette catégorie a perdu mécaniquement 500 terrains, un chiffre qui est contrebalancé par les 500 deux étoiles devenus trois-étoiles…

Enfin, signalons que 21 % des quatre-étoiles reclassés entre 2009 et aujourd’hui ont gagné une étoile. Un sur cinq ! Mais Bénéficiant du transfuge de 352 trois-étoiles, cette catégorie ne cesse de croître. Elle a gagné une centaine de terrains entre 2012 et 2013 malgré la création des cinq-étoiles. preuve que finalement, l’HPA est montée en gamme.

A condition de mettre à part les 3 400 adresses qui ne se sont pas reclassées.

Retrouvez dans L’OT 325, daté mai 2013, le détail des évolutions de tous les campings reclassés, par catégories d’étoiles.

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