Sunêlia : faire face à la crise
Le cadre fort agréable de l’Ile de Ré et l’ambiance sympathique de ce séminaire traditionnel d’avant saison ne sauraient occulter la réalité économique : il faut réagir face à la crise qui ne fait que commencer.
Le cadre fort agréable de l’Ile de Ré et l’ambiance sympathique de ce séminaire traditionnel d’avant saison ne sauraient occulter la réalité économique : il faut réagir face à la crise qui ne fait que commencer.
Inhabituel mais particulièrement intéressant, c’est par un tour de table de la situation des campings adhérents de la chaine Sunêlia qu’a débuté ce traditionnel séminaire d’été, organisé au camping Interlude du Bois-Plage sur l’ Ile de Ré. Tour de table et tour de France particulièrement intéressant, notamment par la diversité de cet état des lieux des réservations. Alain Faveau l’a clairement synthétisé : « Au niveau de la chaîne, nous sommes en progression par rapport à l’an dernier, mais il y a de gros déséquilibres selon les régions, avec notamment, une réelle difficulté rencontrée par la façade atlantique et les Pyrénées. ».
Pas du genre à faire des circonvolutions quand il veut faire passer un message, Alain Faveau n’a pas minimisé la situation : « Nous sommes touchés par la crise économique, française et même européenne, qui affecte désormais notre clientèle. Et ce n’est sans doute qu’un début. Par ailleurs, nous sommes affectés par des mesures d’augmentation de nos charges (TVA, fiscalité…) que nous ne pourrons pas répercuter sur les tarifs dans le contexte de crise actuel. Nos résultats étant appelés à se dégrader, il nous faut trouver des solutions. Si ce n’est pas en augmentant nos tarifs, ce doit être en réduisant nos dépenses ».
La première piste envisagée en ce sens est de faire appel à une centrale d’achat. Inconnue dans le secteur HPA, fonctionnant différemment des centrales existant aujourd’hui sur le secteur, elle sera testée prochainement sur quelques établissements, avant d’envisager une généralisation au réseau.
Adriana Karembeu – Sunêlia :vers le divorce
Pour le reste, Alain Faveau, campe sur les positions de la chaîne : « dans un tel climat où le client est toujours plus exigeant par rapport à la dépense qu’il engage, nous devons plus que jamais être attentifs à notre qualité et à nos engagements en ce sens. La qualité et le haut de gamme demeurent nos spécificités, le développement de services en ce sens doit rester notre moteur. » En témoignent les services restauration, demi-pension, etc, qui se développent d’année en année, ainsi qui les spas. Seule ombre au tableau sur ce point, le partenariat avec AKD, la marque portée par Adriana Karembeu, a du plomb dans l’aile. La saison dernière, la chaîne a dû entrer au capital d’AKD pour assurer le lancement du partenariat effectif entre les deux marques, lequel prévoyait notamment la gestion concédée de certains spas de campings. «C’est dommage, reconnait Alain Faveau, mais cela ne remet pas en cause notre volonté de développement sur cet axe. «