Sunêlia : de bons résultats pour oublier un été agité
Sept départs, sept arrivées. La chaîne Sunêlia se serait bien passée des perturbations liées à l’irruption de la chaîne Kawan dans le paysage.
Sept départs, sept arrivées. La chaîne Sunêlia se serait bien passée des perturbations liées à l’irruption de la chaîne Kawan dans le paysage.
Mais si l’été fut un peu perturbé, les résultats commerciaux sont bons, alors.Les résultats de la saison sont bons, l’essentiel est assuré. Avec une progression, à périmètre constant, de 13% en 2006 par rapport à 2005, le chiffre d’affaires de la centrale passe de 7,3 millions d’euros en 2005 à 9,5 millions en 2006. En nombre de séjours, 42% des réservations sont effectuées hors juillet et août et 58% en pleine saison. Une période durant laquelle la centrale a souvent des clients, mais plus de stocks disponibles.Côté questionnaires de satisfaction, la progression est générale. « En moyenne, on progresse sur tous les points, sauf pour certains établissements qui n’améliorent pas leurs performances, sans toutefois les détériorer », regrette Alain Faveau, le président de la chaîne. Deux chiffres sont jugés positifs : le bilan des vacances exprimé par les clients est jugé satisfaisant à 96%, tandis que 95% recommanderaient Sunêlia à des amis. Les chantiers 2005 et 2006 ont porté leurs fruits : outre les efforts commerciaux, la productivité a été améliorée. Un exemple : le traitement des réservations entre la centrale et les campings grâce au nouveau système informatique.Si Sunêlia n’a pas pu passer l’été à se réjouir de ses bons résultats, c’est que la position du groupement par rapport à ses membres tentés par le projet Kawan a été claire : pas de double appartenance. Il a donc fallu gérer les départs et trouver de nouveaux adhérents. Même si Kawan a tenté d’apparaître comme un simple tour-opérateur et non une chaîne, la compatibilité des marques n’a pas été acceptée et aucun délai n’a été proposé (contrairement à la chaîne Les Castels par exemple). Pour plusieurs membres historiques du groupement, il a donc fallu choisir. Résultat : sept campings ont quitté la chaîne, soit volontairement (pour trois d’entre eux), soit « moins volontairement » pour les quatre autres (cf. encadré).Pour palier ces départs, un effort important a donc été déployé cet été par les membres et l’équipe du siège pour trouver d’autres adhérents et rester présents sur les grandes zones touristiques françaises. Résultat : la chaîne se développe de façon notable sur la Côte d’Azur, en Espagne et en Italie. Au total, le nombre de campings plutôt « mer » augmente. « Notre groupement privilégie les campings à taille humaine (entre 200 et 400 places environ), avec une image de qualité et des valeurs environnementales fortes, mais pas écolo », précise Alain Faveau.Les projets 2007 visent à renforcer la politique commerciale, notamment via Internet. Un nouveau site Web est en préparation. Le groupement entend rester très présent sur les comités d’entreprise et a engagé une démarche en ce sens pour mieux cerner leurs attentes. « Nous sommes un groupement, pas une chaîne. Le but n’est pas de faire des bénéfices, mais de tout réinvestir pour améliorer les résultats commerciaux et la rentabilité de chacun d’entre nous.» Noble programme.