Les villages de gîtes se retrouvent dans le périgord
Ce ne sont pas des campings, mais, par certains aspects, cela y ressemble. L’Association des villages de gîtes compte soixante adhérents qui partagent des « valeurs communes » avec l’HPA.
Ce ne sont pas des campings, mais, par certains aspects, cela y ressemble. L’Association des villages de gîtes compte soixante adhérents qui partagent des « valeurs communes » avec l’HPA.
Leur dernière réunion a eu lieu en mars dernier.Les propriétaires de la nouvelle chaîne nationale des Villages de Gîtes se sont donné rendez-vous en mars pour leur dernière réunion avant la saison dans un établissement adhérent Les Sources de la Genèbre à Hautefort-en-Périgord. L’ambiance était studieuse pour les participants venus de plusieurs régions (Rhône-Alpes, Paca, Languedoc-Roussillon, Auvergne, etc.) qui ont fait le point sur les travaux des différentes commissions (site Internet, salons, publicité, certification). En projet, l’obtention du label Qualité France délivré par le ministère du Tourisme. A l’étude également, la réservation en ligne sur le site www.villagesdegites.com par lequel la plupart des réservations s’opèrent.Autour de leur président Claude Guerin (Ardèche), le point a été fait sur la situation de cette nouvelle chaîne qui a choisi comme positionnement un produit touristique intermédiaire entre le gîte rural et le grand village de vacances. Le village de gîtes doit en effet comporter au moins huit hébergements mais conserver une « taille humaine ». Les hébergements peuvent être en pierre ou en bois (chalets), mais sans mobile-homes.Après seize mois d’existence, une soixantaine d’entreprises ont décidé de rejoindre la marque Villages de Gîtes définie par une charte qualité. Mais attention :« Il faut éviter un éventuel dérapage par un développement trop rapide de la chaîne et donner des garanties sur le sérieux et la qualité du label », a indiqué le président. Lequel a d’ailleurs précisé que cette association n’a pas vocation à accueillir des établissements classés campings et faire ainsi concurrence aux chaînes de campings déjà existantes. Pour autant, certains sont classés PRL et, dans leur formule locative, beaucoup de villages de gîtes « ressemblent » à des campings. Une évolution qui témoigne d’une tendance actuelle qui mise à « mélanger les genres » dans les formules de séjours touristiques et de proposer plusieurs modes d’hébergements sur un même site. « Beaucoup de nos valeurs sont proches de celles de l’hôtellerie de plein air, comme la nature et le respect de l’environnement. Nos problématiques ont souvent proches », a indiqué Claude Guerin, lequel, présent au dernier SETT de Montpellier, connaît bien l’HPA.Les Villages de Gîtes ont conclu leurs travaux sur une note optimiste pour la saison 2006 s’annonçant favorablement et se sont donnés rendez-vous en novembre prochain.