Indés campings, nouvelle enseigne pour fédérer les indépendants
Regrouper les campings indépendants (qui veulent le rester) en fonction de leur nombre d’étoiles, tout en leur faisant bénéficier de la force d’un réseau. Tel est l’objectif de la nouvelle enseigne « Indés campings » qui regroupe les campings Airotel, Treflio et la toute nouvelle marque Bifolia, laquelle s’adresse aux deux-étoiles.
Regrouper les campings indépendants (qui veulent le rester) en fonction de leur nombre d’étoiles, tout en leur faisant bénéficier de la force d’un réseau. Tel est l’objectif de la nouvelle enseigne « Indés campings » qui regroupe les campings Airotel, Treflio et la toute nouvelle marque Bifolia, laquelle s’adresse aux deux-étoiles.
Indés campings . Telle est la nouvelle marque ombrelle lancée courant septembre et qui chapeaute désormais les chaînes Airotel , Treflio et la toute nouvelle enseigne Bifolia.
« Depuis sa création en 1976, Airotel, regroupe des campings haut de gamme, classés initialement 3 et 4 étoiles. Après l’apparition de la cinquième étoile en 2010, nous avons lancé il y a plus de deux ans la marque Treflio. Ainsi Airotel regroupe des campings classés 4 et 5 étoiles et Treflio rassemble les 3 étoiles », rappelle Alain Laparra, directeur Marketing de Indés campings. « Indés Campings devient aussi le nouveau nom de notre association qui était originellement France Airotel Caravaning Sélection (FACS) ».
Une chaîne pour les 2 étoiles
Soucieux de distinguer les campings en fonction de leur classement qui reste une segmentation facile à comprendre pour les campeurs, l’association a décidé de lancer une troisième marque : Bifolia, laquelle est destinée à rassembler les campings classés deux étoiles qui veulent pouvoir bénéficier de la force d’un réseau tant en matière d’informations que de communication et de commercialisation. « Il n’existe pas de chaîne qui regroupe les 2 étoiles en France. Pourtant il y a 1 900 campings qui affichent ce classement », rappelle Alain Laparra. Nous les invitons à nous rejoindre pour qu’ils puissent profiter de notre expertise déjà déployée pour les 34 campings qui adhèrent à la marque historique Airotel et les 18 Treflio ». Tout en restant indépendants.
Garder sa liberté
« Pour chapeauter le tout, nous avons décidé de créer l’enseigne « Les Indés campings » avec un site portail multimarques : www.indés-campings.fr. Il vient en complément de chacune des marques qui conservent leur propre site internet. La commercialisation s’axe désormais par nombre d’étoiles pour chaque marque et de manière plus large sur le site Indés campings », ajoute-il.
Justifiant cette évolution, Loïc Peron, président de l’association et propriétaire du camping Oyam à Bidart (64), confie : « Nous le savons, beaucoup de gestionnaires de camping aimeraient être accompagnés et être aidés dans leur commercialisation, sans pour autant perdre leur liberté. Sans pour autant se sentir enfermés et contraints. Depuis la création d’Airotel, nous faisons tout pour que les campings qui nous rejoignent conservent leur indépendance. C’est ce qui nous différencie des autres. Et c’est ce que nous faisons déjà pour les campings Airotel et Treflio. On souhaite décliner cette aide aux campings deux étoiles ».
Pas d’actionnaires
Affichant le slogan : « Les campings indépendants, c’est nous ! », Alain Laparra insiste : « Je rappelle que nous sommes une association avec deux permanents et avec à la tête des gestionnaires de camping dont Loïc Peron, président, et Sylvie Michel et Jean Baptiste Dagréou, les vice-présidents. Ils sont épaulés par un conseil d’administration composé de membres élus, ce qui donne au total 14 patrons de camping bénévoles. Il n’y a pas de fonds d’investissements ou d’actionnaires derrière nous. Nous ne sommes pas une franchise. Nous menons des actions ensemble pour faire grandir chacun et non les rendre dépendants d’un système… »
Une boite à outils
Concrètement, pour se distinguer, Les Indés campings se présente comme une grosse boite à outils dans laquelle les gestionnaires de camping Airotel, Treflio et Bifolia peuvent piocher, sans qu’on leur impose quoi que ce soit. « Nous montrons à nos adhérents l’intérêt de travailler avec certains fournisseurs, mais ils sont libres de ne pas le faire. Par exemple, nous proposons le Revenue Management, mais les campings ne sont pas obligés d’y passer. Nous pouvons apporter des conseils sur la grille tarifaire des campings, sans leur imposer un modèle… Nous leur sélectionnons des fournisseurs triés sur le volet, mais nous ne prenons pas de commissions. » Même la PLV ou les codes vestimentaires ne sont pas imposés. Certes, le camping a tout intérêt à afficher le mieux possible les couleurs de sa chaîne, mais libre à lui de placer le niveau du curseur où il le souhaite. Du simple badge aux drapeaux à l’entrée du camping, en passant par les polos logotypés : Chacun prend ce qui lui convient. «
Les adhérents décident
« Et nous n’exploitons pas les noms de domaine des campings ou les fichiers. Nous n’imposons pas un site internet uniformisé à tous les adhérents. Je ne dis pas que ce n’est pas bien de le faire, mais chez nous ce sont les adhérents qui décident », ajoute Alain Laparra. « En clair, on préfère accompagner les gestionnaires de camping, les faire monter en autonomie et compétence pour leur faire gagner du temps et de l’argent. Le tout sur la base du volontariat », résume Loïc Peron.
Bientôt un nouveau permanent
Si, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, le montant de la cotisation pour Bifolia n’est pas encore arrêté, il le sera courant octobre. D’ailleurs, l’association vient d’embaucher un nouveau permanent qui épaulera les chevilles ouvrières que sont Alain Laparra et l’assistante Sophie Coquelet. Son rôle : accompagner les campings mais aussi recruter de nouveaux adhérents pour Airotel, Treflio et bien sûr Bifolia. Son nom sera dévoilé pendant le salon Atlantica. Il s’agit d’une personne qui a déjà travaillé dans différents réseaux de campings. A suivre donc.