HIP VILLAGE : le camping connecté
Créer une chaîne de campings, c’est le nouveau défi de la dynamique Christine Blanc. L’ex-présidente de la fédération HPA Rhône-Alpes lève le voile sur Hip Village.
Créer une chaîne de campings, c’est le nouveau défi de la dynamique Christine Blanc. L’ex-présidente de la fédération HPA Rhône-Alpes lève le voile sur Hip Village.
« Hip Village ne veut pas réinventer le camping, mais l’adapter à la conjoncture et au monde qui évolue technologiquement. » Quelques mots pour planter le décor, mais qui appellent plus d’explications. « Je suis née dans le camping, j’y ai grandi et j’en ai fait ma vie professionnelle, rappelle Christine Blanc. Je vois bien que l’industrie du camping a amorcé un nouveau virage et qu’une partie de la profession commence à souffrir. Pour une certaine catégorie de campings, je pense qu’il faut simplifier les usages en profitant de la technologie. »
- Quelle cible parmi les campings pour Hip Village ?
« En taille, la chaîne vise la moyenne nationale, soit 110 emplacements, mais la fourchette c’est 80 à 200 emplacements. En dessous c’est difficile de payer une franchise, au-dessus de 200 c’est une autre catégorie. Et je tiens à ce que la chaîne soit homogène. Je veux qu’on parle tous le même langage, qu’on évoque les mêmes problématiques et qu’on envisage les mêmes solutions quand parle ratios. En étant homogène, la chaîne pourra plus facilement se définir, communiquer et se commercialiser.»
- La rentabilité entre donc dans le concept même de la chaîne?
«Oui c’est le vrai problème de cette frange de campings, qui veut assurer des services et des prestations à la fois couteuses financièrement mais aussi en temps, du personnel ou du gestionnaire.»
- C’est là qu’intervient la notion de technologie?
« En effet. Ce sera un signe distinctif de la chaîne que de proposer des services automatisés, faisant appel aux nouvelles technologies : réservation, accueil, mais ça peut aller jusqu’aux repas. Attention, intégrer de l’automatisme dans la vie du gestionnaire, et du client, ce n’est pas déshumaniser le camping. Au contraire l’idée est plutôt de redonner du temps au gestionnaire pour mieux s’occuper de ses clients.»
- Difficile à imaginer, concrètement, ces automatismes ?
« C’est pour cela que je vais ouvrir un « camping laboratoire », tout petit mais véritablement opérationnel, sur lequel nous mettrons en place et présenterons ces services nouveaux.»
- Quelles sont les conditions financières d’adhésion?
« Un droit d’entrée de 3 500€, puis une cotisation annuelle avec part fixe de 50 euros par emplacement et un pourcentage du CA au-dessus de 180 000€. «
- Vos objectifs en nombre d’adhérents ?
« L’idée c’est une quinzaine d’adhérents en 2015, pour être opérationnels en 2016. Je fais beaucoup de réunions d’information depuis janvier, et j’ai déjà de très bons contacts. Même des campings en attente du contrat de franchise… Je suis confiante, je perçois qu’il y a ce besoin de simplifier les usages, pour les gestionnaires comme pour les clients. »
- Quels clients justement ?
Tous. Campeurs caravaniers, locataires de mobile-homes, mais aussi les camping-caristes. Et pas seulement les vacanciers : la technologie doit aussi favoriser l’accueil hôtelier, pour les clients d’affaires qui vont à l’hôtel, les entreprises. »
Renseignements : site internet : www.hipvillage.fr
email : [email protected]
Tel : 06.72.14.23.01