Flower : l’assemblée générale de la relance

Contrairement aux informations qui nous avaient été transmises fin août, la Ciat reste finalement majoritaire au capital de la chaîne ; toutes les conditions n’ayant pas été réunies pour que Paul Cohen puisse assurer la direction de l’entreprise.

Contrairement aux informations qui nous avaient été transmises fin août, la Ciat reste finalement majoritaire au capital de la chaîne ; toutes les conditions n’ayant pas été réunies pour que Paul Cohen puisse assurer la direction de l’entreprise.

Le contrat de « concession de marque » ne change donc pas significativement pour les campings adhérents. La Ciat entend poursuivre le développement de la chaîne sous cette forme : un système « proche de la franchise », selon Alain Béral, le directeur général. « Les résultats de notre première saison sont très encourageants. La progression du chiffre d’affaires réalisé par les membres a été en moyenne à deux chiffres », précise le directeur général qui indique, selon les dires des gérants, que de nombreux clients sont venus dans les campings « le catalogue à la main » et sont passés d’un établissement à un autre au fil de leurs vacances.Pour 2007, la chaîne ne se fixe pas de progression significative du nombre d’adhérents. « Après une première année assez mouvementée, la priorité est à la consolidation et au développement des outils commerciaux », indique le directeur général de la Ciat, qui se réjouit de constater que « la marque Flower est installée dans le paysage et que les campings partenaires croient fortement à l’avenir de leur chaîne ». Et d’ajouter : « Les campings qui nous rejoignent restent indépendants, mais acceptent de devenir interdépendants. Ils acceptent d’être avant tout Flower avant d’être le camping des Flots Bleus. Ils ont choisi d’appliquer les décisions prises collectivement, même s’ils ne sont pas d’accord à 100%. » Et le directeur général de préciser : « Les clients doivent retrouver une unité d’un établissement à l’autre, notamment en termes d’habitat, de services et de politique tarifaire. »Dans cette organisation, le système est fédéré par une marque, il ne s’agit pas d’un tour-opérateur. Une démarche qui n’a visiblement pas fait l’unanimité dès le départ. «Ceux qui ne se sont pas sentis à l’aise avec cette politique et qui n’ont pas souhaité en accepter les contraintes ont préféré partir. » Bien qu’ayant signé un contrat pour trois ans, sept campings ont donc été libérés de leurs obligations ou fortement invités à quitter le réseau, notamment ceux qui ont décidé de s’impliquer au sein de la nouvelle chaîne Kawan lancée cet été. « La mise en route de la chaîne, avec d’emblée quarante et un membres, était un peu trop ambitieuse. Il a fallu digérer cette croissance très rapide.»2007 verra le renforcement de la commercialisation « par la marque » grâce à un budget de l’ordre de 500 000 e, une présence sur les marchés étrangers et un développement des outils Internet. Un nouveau départ sur une mer plus calme, on l’espère.

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