Saison 2012: un été plein d’incertitudes
Consultés fin avril-début mai concernant leur vision de la saison, les représentants syndicaux régionaux de la FNHPA se sont globalement montrés assez interrogatifs.
Consultés fin avril-début mai concernant leur vision de la saison, les représentants syndicaux régionaux de la FNHPA se sont globalement montrés assez interrogatifs.
Une position qui tranche avec l’optimisme franc affiché l’an dernier à la même époque. Le camping, sera-t-il victime ou bénéficiaire de la crise ? Les Néerlandais vont-ils finalement venir en France ? Les réservations de dernière minute feront elles la différence ? Quelques-unes de vos interrogations avant d’aborder l’été 2012.« On ne sait pas trop où on va », avancent certains d’entre vous. « Les réservations sont en baisse, mais ce n’est que du retard. Au final, on fera une saison correcte, voire bonne », affirment d’autres collègues.Mise à part une poignée de départements (dont la Corse, une partie de la Normandie, la Franche-Comté, les Pyrénées-Atlantiques, le Gers et le Tarn-et-Garonne) qui font part d’une certaine inquiétude, le reste des gestionnaires de camping est partagé entre l’incertitude et un optimisme raisonné quant à cette saison 2012.Dans une quarantaine de départements, les gestionnaires de camping font part de leur optimisme. Certains parce que les tendances sont vraiment bonnes, d’autres parce qu’ils préfèrent envisager le meilleur. Cet optimisme (enjoué ou pas), on le retrouve, entre autres, dans le nord-est de la France, sur la côte Méditerranéenne, dans la majorité des départements de Rhône-Alpes et en Charente-Maritime.Mais vous êtes nombreux aussi à avouer votre incertitude. Un état d’esprit qui s’appuie sur le niveau des réservations, souvent en baisse par rapport à l’an passé à la même époque. « Sans être alarmant, on constate un certain retard des réservations », dites-vous. Et de vous rassurer en déclarant que c’est toujours comme ça les années d’élections. D’autant que depuis le mois de mars, la mauvaise météo n’a pas poussé les Français à partir, ni même à penser aux vacances.Quant aux étrangers, en particulier les Néerlandais, ils semblent attentistes. Voire aux abonnés absents. Eux, qui hier réservaient en premier, se comportent aujourd’hui comme les Français en réservant à la dernière minute. Vont-ils finalement venir ? Partent-ils ailleurs ? Telles sont vos questions. Sans oublier celles abordant plus particulièrement les effets de la crise (prix de l’essence, coût de la vie…) sur les Français : est-elle créatrice de néo-campeurs ou freine-t-elle les intentions de départ ?Reste enfin le paramètre météorologie. Le mauvais temps de l’an passé est encore en mémoire. Celle des gestionnaires qui en ont constaté les effets sur l’affluence de la clientèle. Celle des campeurs qui préfèreront attendre le dernier moment pour se décider.Voilà encore un motif à l’incertitude de bon nombre d’entre vous : les réservations de dernière minute feront-elles de nouveau la différence ?