Reclassement: déjà trop de 5 étoiles ?

Y at’il déjà trop de cinq étoiles en France? Avec 170 établissements dans cette nouvelle catégorie,on peut légitimement se poser la question. On s’en souvient, lorsque cette nouvelle étoile a été créée, il était question de représenter une nouvelle catégorie d’établissements très haut de gamme. Une catégorie accessible à seulement une petite poignée d’établissements. 

Y at’il déjà trop de cinq étoiles en France? Avec 170 établissements dans cette nouvelle catégorie,on peut légitimement se poser la question. On s’en souvient, lorsque cette nouvelle étoile a été créée, il était question de représenter une nouvelle catégorie d’établissements très haut de gamme. Une catégorie accessible à seulement une petite poignée d’établissements. 

La FNHPA envisageait à l’époque moins d’une centaine d’établissements. Or tout indique que dans les mois qui viennent, la barre des deux cents sera franchie. Certes avec 170, on est évidemment largement dans le haut de gamme quand on sait qu’il y a 8 500 campings en France (à peu près 2%). Il n’empêche, autant avec 30 campings on peut parler d’exception, autant avec 170 établissements, c’est moins le cas. Pour comparer avec l’hôtellerie, on compte 239 cinq étoiles, mais par rapport à 19 000 hôtels (1,2%). Et surtout, au rayon « exception », la catégorie Palace ne concentre que douze établissements en France !

Le caractère exceptionnel de cette 5e étoile ne se serait-il pas dissout dans le nombre ? Sans doute. D’autant que, osons le dire, tous les cinq étoiles ne se valent pas. Tous n’ont pas la même offre en termes de qualité de services et d’équipements. Et nombreux sont ceux, y compris au sein de la FNHPA, qui pensent que finalement, les critères pour obtenir cinq étoiles ne sont pas assez difficiles à atteindre.

Près de 25 % des campings classés quatre étoiles avant la réforme du classement ont réussi à passer cinq? On peut avec le recul se demander si la marche entre ces deux catégories était vraiment assez haute ! On connaît la réponse. Et il est fort à parier que lors de la prochaine révision des critères, le niveau pour obtenir cinq étoiles sera réévalué. Quitte à ce que certains établissements se retrouvent rétrogradés. 

En espérant aussi et surtout que l’on puisse en une seule phrase être capable d’expliquer la différence entre un quatre  et un cinq étoiles. Ce qui est aujourd’hui impossible. Allez expliquer aux clients qu’un espace de baignade est obligatoire dans un cinq étoiles, mais qu’il est possible de ne pas en avoir si on le compense avec des points optionnels?

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