La drôle de vie des mini-campings

Par Jean-Guilhem de Tarlé 07/12/2012

A l’heure où visiblement il faut être gros pour survivre, les petits voire les mini-campings ont-ils encore un avenir dans l’HPA? Mais d’abord, qui sont-ils ? Où sont-ils ? Comment (sur)vivent-ils ?  Quel est le quotidien des gestionnaires de ces petites structures ? Zoom sur ces campings de moins de cinquante emplacements, une catégorie trop souvent oubliée, mais qui pourtant représente plus d‘un tiers de l’offre en France.

A l’heure où visiblement il faut être gros pour survivre, les petits voire les mini-campings ont-ils encore un avenir dans l’HPA? Mais d’abord, qui sont-ils ? Où sont-ils ? Comment (sur)vivent-ils ?  Quel est le quotidien des gestionnaires de ces petites structures ? Zoom sur ces campings de moins de cinquante emplacements, une catégorie trop souvent oubliée, mais qui pourtant représente plus d‘un tiers de l’offre en France.

3 000 mini-campings

Près de 3 000 mini-campings. On compte en France 2 979 terrains de moins de 50 emplacements ! A savoir 35% des campings. Un chiffre important (et même très surprenant) qui, soulignons-le, ne prend pas en compte les 1 600 campings ruraux, à savoir les aires naturelles (25 emplacements maxi) et les campings à la ferme (6 emplacements maxi) qui jalonnent également le territoire. Certes, ces 2 979 mini-campings représentent 35% de l’offre de l’HPA mais, avec moins de 50 emplacements, ils ne concentrent « que » 10% des emplacements, à savoir près de 97 000 sur 936 000. Rappelons au passage que (pour comparer) on ne compte que 498 campings de plus de 300 emplacements qui regroupent à eux seuls 243 330 emplacements.

Pour ce dossier consacré aux mini-campings, nous avons pris le parti (arbitrairement) de nous pencher uniquement sur les établissements de moins de 50 emplacements : ils sont deux fois moins grands que la moyenne nationale (qui est de 110 emplacements). Petits, ils le sont assurément, car si l’on divise le nombre d’emplacements qu’ils représentent par le nombre d’établissements, on est loin des 50 places. La moyenne parmi ces tout petits terrains est en réalité de 32 emplacements… Il n’empêche, en dépit de leur petitesse, leur nombre important leur confère une intéressante réalité économique.  Six régions concentrent à elles seules plus de 50% des campings de moins de 50 places : Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Bretagne, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Si l’on regarde les départements à la loupe, c’est l’Ardèche qui se détache du Top 10 avec 113 mini-campings, loin devant la Dordogne et la Charente-Maritime. Côté classement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 50% de ces mini-campings de moins de 50 emplacements sont classés deux étoiles et 31% n’en affichent qu’une. Généralement peu équipés, sont-ils viables économiquement ? « Oui, mais sous certaines conditions », expliquent les cabinets d’études spécialisés dans l’HPA.

Petits, mais nombreux

Près de 3 000 mini-campings. On compte en France 2 979 terrains de moins de 50 emplacements ! A savoir 35% des campings. Un chiffre important (et même très surprenant) qui, soulignons-le, ne prend pas en compte les 1 600 campings ruraux, à savoir les aires naturelles (25 emplacements maxi) et les campings à la ferme (6 emplacements maxi) qui jalonnent également le territoire.

Certes, ces 2 979 mini-campings représentent 35% de l’offre de l’HPA mais, avec moins de 50 emplacements, ils ne concentrent « que » 10% des emplacements, à savoir près de 97 000 sur 936 000. Rappelons au passage que (pour comparer) on ne compte que 498 campings de plus de 300 emplacements qui regroupent à eux seuls 243 330 emplacements.

Pour ce dossier consacré aux mini-campings, nous avons pris le parti (arbitrairement) de nous pencher uniquement sur les établissements de moins de 50 emplacements : ils sont deux fois moins grands quelamoyenne nationale (qui est de 110 emplacements). Petits, ils le sont assurément, car si l’on divise le nombre d’emplacements qu’ils représentent par le nombre d’établissements, on est loin des 50 places. La moyenne parmi ces tout petits terrains est en réalité de 32 emplacements… Il n’empêche, en dépit de leur petitesse, leur nombre important leur confère une intéressante réalité économique.  

Six régions concentrent à elles seules plus de 50% des campings de moins de 50 places : Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Bretagne, Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur (voir tableau). Dans le trio de tête,larégion Midi-Pyrénées se distingue avec 51% de ses campings qui affichent moins de 50 emplacements. Mais c’est le Limousin qui présente le plus fort pourcentage avec 56% de mini-campings.

Si l’on regarde les départements à la loupe, c’est l’Ardèche qui se détache du Top 10 avec 113 mini-campings, loin devant la Dordogne(84) et la Charente-Maritime(79). Parmi les dix départements qui en abritent le plus, on compte autant de départements du littoral que de départements situés dans l’intérieur des terres.

Une majorité de deux étoiles

Côté classement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 50% des campings sont classés deux étoiles et 31% n’en affichent qu’une. Et parmi ces 3 000 campings, seulement 32 établissements sont auréolés de quatre ou cinq étoiles !

Précisons que nous prenons en compte les campings classés avec les anciennes étoiles et les campings reclassés. Si l’on ne prend en compte que les terrains reclassés avec les nouvelles normes, on constate une montée en gamme vers le classement trois étoiles. Parmi les 832 terrains de moins de 50 emplacements reclassés (au 23 octobre 2012), 65% arborent une ou deux étoiles et 31% trois étoiles.

Les petits campings ne sont a priori pas viables économiquement, donc ce sont forcément des établissements municipaux ou associatifs, pourrait-on penser. Faux ! On compte seulement 1 088 campings publics contre 1 730 terrains, dits commerciaux ou à gestion privées (DSP). Les campings restant étant gérés par des associations. Mais pour être objectif, on peut également dire qu’un camping municipal (ou public) sur deux ne dépasse pas les 50 emplacements.

S’ils sont généralement peu équipés en termes de services, on constate tout de même que 25% d’entre eux proposent une piscine. Un résultat honorable qui ne cesse d’augmenter (+ 4 points par rapport à 2007). En 2012, 57% des trois et quatre étoiles de moins de 50 places disposent d’un bassin !

 

« Petit » : un positionnement marketing

Certaines chaînes jouent la carte « petit camping ». Quand la taille devient un argument de vente.

Nombreux, ces petits campings ont-il pour autant un avenir assuré, a fortiori en période de crise ? A l’heure où l’HPA semble s’orienter vers toujours davantage d’équipements et de services, y a-t-il une place pour les petits ? Oui, disent certains observateurs, mais il y a petit et petit. Les responsables de la chaîne Flower Campings qui joue la carte des petits campings à taille humaine l’on bien compris. Pour eux, on est petit jusqu’à 250 emplacements (deux fois et demie la moyenne nationale). Ce qui donne de la marge pour recruter (on compte 7 850 campings de moins de 250 places en France, soit 90% de l’offre).

D’ailleurs, seulement trois campings de moins de 50 emplacements sont au catalogue delachaîne. Alors Sites et Paysages, l’autre chaîne qui abrite une majorité de petits, en compte 6 sur 61 adhérents (10 %). « Nous acceptons les petits campings, y compris ceux qui ont moins de 50 emplacements, mais il est vrai que, même silacotisation estlamoins chère du marché, elle représente cependant un gros effort financier pour un tout petit camping », confesse Véronique Decamps, responsable du développement delachaîne.

Les mini-campings en voie de disparition ?

Le nombre de petits campings ne cesse de diminuer. La difficulté de rentabiliser les investissements ou de trouver des repreneurs freinent les mini-campings à rester sur la scène. A moins d’avoir un bon emplacement ou un positionnement marketing fort, cela reste difficile de vivre de son mini-camping.

Depuis 2007, les campings de moins de 50 places sont passés de 3 159 à 2 979 unités (- 5,7%). « C’est difficile de dire si cette catégorie va disparaître et dans quelle proportion. Mais il y a sans doute une offre excédentaire et pas toujours de bonne qualité », constate Max Leguevaques, directeur de MLV-Conseil, cabinet spécialisé dans les études de projets dans le tourisme. Une certitude : dans l’hôtellerie, on remarque que ce sont les petits établissements qui ont tendance à disparaître. « Mais ce ne sont pas forcément les municipaux qui vont fermer leur porte en premier car ils n’ont pas obligatoirement un souci de rentabilité. Ils bénéficient des camping-caristes qui recherchent des terrains sécurisés à bas coût.» Un bémol tout de même : nombre de mairies cherchent à mettre en DSP leurs petits établissements, mais ne trouvent pas de repreneurs. Ce qui pourrait les obliger à les fermer définitivement. Pour Max Leguevaques, les fermetures à venir viendraient plutôt des campings qui ont besoin d’être rentables. « La réforme du classement,la mise aux normes handicapés de 2015 sont autant de dossiers qui coûtent de l’argent et qui peuvent faire baisser les bras de certains gestionnaires. » Des propos que confirme Bruno Ravard, du cabinet d’audit et de conseils BDO-Fidea spécialisé sur le marché de l’HPA : « Nous allons connaître une accélération de la disparition des petits qui auront des difficultés à se mettre aux normes, à investir et à se commercialiser. »

La difficulté d’en vivre à 100%

D’ailleurs, les transactions de mini-campings sont rares. « Il y a peu de demandes pour ce type de camping », confirme Christine Hemery, directrice de l’agence immobilière Espace Océan. Il est vrai que pour l’acheteur, l’envie de reprendre un camping est souvent liée à un besoin de changement radical de vie. Or, s’il est obligé de garder son ancien métier pour vivre du camping, il ne voit pas l’intérêt… « Celui qui veut reprendre un camping attend un retour sur investissement. Mais pour un petit camping,la part du foncier est trop importante par rapport au chiffre d’affaires que peut générer le camping », explique Bruno Ravard. Plus le camping est petit, plus il est difficile de dégager un chiffre d’affaires susceptible de rembourser les emprunts (achat du camping, remboursement des mobile-homes…), de financer les frais généraux et de sortir un salaire capable de faire vivre deux personnes. Et Max Leguevaques d’ajouter : « Pour exploiter un camping, il faut au moins être deux personnes. Et pour vivre à deux de son activité, il est préférable d’avoir au minimum 80 emplacements dont 20% de locatifs.»

Mais, même s’il y a sans doute une offre trop importante, il existe une place pour les petits. En particulier pour ceux qui bénéficient d’une situation privilégiée (région touristique, montagne, bord de mer) avec quelque chose à vendre à l’extérieur du camping. Encore plus que pour les autres campings, l’important pour ces terrains qui ne peuvent pas offrir beaucoup de services et d’équipements reste l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement… « Un petit camping bien situé qui joue la carte du résidentiel peut largement tirer son épingle du jeu », rappelle Bruno Ravard. Idem s’il se positionne sur un segment précis comme le haut de gamme ou sur une thématique claire (nature, pêche…). « Mais il faut une prédominance du locatif et avoir une action commerciale forte », rappelle-t-il. Ce qui, pour un petit camping, n’est pas facile à mettre en place… Et si c’était l’histoire du serpent qui se mord la queue ?

Ils jouent la carte « petits campings »

La plupart des patrons de mini-campings ne vivent pas entièrement de leur activité, ils continuent d’exercer leur métier en parallèle. Au camping, ils font tout eux même, quitte à courir à droite et à gauche… Témoignages.

Corine et J Jaqcues Kesler

Corine et Jean-Jacques Kesler,

Camping du Buisson, ***, 52 emplacements, Louvemont (Haute-Marne)

« C’est la course en permanence »

Juste après avoir acheté notre maison pour y créer des chambres d’hôtes, le petit camping situé à 500 mètres s’est retrouvé en vente. Nous l’avons repris en 2005. Très vite, des chalets pour accueillir des ouvriers à l’année ont été installés. Aujourd’hui, nous avons douze HLL sur 52 emplacements. Le camping génère 115 000 e de chiffre d’affaires. On ne peut pas en vivre. Nous avons gardé nos activités professionnelles (mon mari est cadre, et moi je suis à la fois secrétaire de mairie et d’un syndicat hydraulique durant trois jours par semaine). Toutes nos vacances (en particulier l’été) et les week-ends nous les consacrons au camping et à nos chambres d’hôtes. Pendant la saison, notre fils nous aide. Mais c’est la course en permanence entre la réception, le nettoyage des chalets, l’entretien… Certains jours, nous n’avons même pas le temps de prendre notre petit-déjeuner. Pour nous aider, nous avons fait appel à une entreprise qui s’occupe des espaces verts à l’année (notre camping s’étire sur 9 hectares) et à une femme de ménage qui vient trois/quatre heures pour m’aider à nettoyer les chalets le samedi. Parallèlement, nous avons décidé d’intégrer la chaîne Flower Campings pour nous aider à commercialiser le camping. Nous sommes en Haute-Marne, ce n’est pas la région la plus recherchée des touristes. A terme, on souhaite installer vingt-cinq chalets et augmenter le nombre d’emplacements. J’envisage de me consacrer à 100% au camping lorsque les premiers chalets seront payés.

Fabien et Stéphanie Broc et leur fille

Fabien et Stéphanie Broc

Camping Le Moulin, *** (en cours), 48 emplacements,La Motte-Chalancon (Drôme)

« L’hiver au ski, l’été au camping »

Nous avons repris le camping de mes parents en 1994. Mais j’ai conservé mon métier de moniteur de ski indépendant l’hiver. Je fais donc deux saisons : l’hiver de la station de Valloire, en Savoie, et l’été au camping dans la Drôme. Ma femme, qui travaillait dans un magasin de sport à Valloire, se consacre depuis trois ans au seul camping. Concrètement, je commence ma saison de ski début décembre pour laterminer fin avril. Puis, j’entame ma saison au camping début mai pour préparer le terrain avant l’ouverture le 1er juin et je la termine fin septembre. A ce moment-là, je peux préparer la saison suivante pendant deux mois (octobre et novembre avant l’aller à Valloire…). Notre fille qui vient d’entrer en CP fait trois « rentrées » chaque année. En septembre, elle va à l’école à La Motte-Chalancon, dans la Drôme, puis à Valloire, en Savoie, puis retour dans la Drôme à partir de mai…

Je ne peux pas me passer de ma saison d’hiver. Il faudrait que j’aie huit mobile-homes (contre quatre aujourd’hui) pour pouvoir combler le manque à gagner d’une saison de ski (environ 27 000 €). A terme, je souhaite ralentir mon activité de moniteur de ski pour me consacrer davantage au camping.

Notre établissement enregistre 69 000 € de chiffre d’affaires dont 10% en restauration. Depuis que nous avons créé la piscine, notre camping monte en puissance en termes de fréquentation. Ce qui ne nous empêche pas de tout faire nous-mêmes. Il faut être très bricoleur, sinon, c’est impossible de gérer un tel camping. J’ai fait moi-même 75% des travaux dans les sanitaires. Actuellement, ma femme travaille sur le dossier du reclassement. En saison, nous jonglons entre le bar, l’accueil, le restaurant et le nettoyage des mobile-homes le samedi. Nous avons été obligés d’employer une personne aux 35 heures en juillet et août. C’est la première fois.

Dominique Girardot

Dominique Girardot

Le Clair de lune, ****, 39 emplacements, presqu’île de Giens, Hyères (Var)

« J’ai acheté un emplacement avant tout »

En reprenant le Claire du Lune au cœur de la presqu’île de Giens, à Hyères, dans le Var, j’ai d’abord acheté un emplacement. Je ne suis propriétaire que du fonds de commerce pour douze ans. Le camping abrite 39 emplacements (dont vingt-neuf mobile-homes locatifs, une tente Lodge et 9 emplacements nus pour les tentes) et vingt-cinq appartements. Le chiffre d’affaires de l’ensemble s’élève aujourd’hui à 500 000 € HT (350 000 € pour le camping, sans les appartements). Etant donné que le ticket d’entrée sur la presqu’île était cher, nous avons décidé de nous différencier des autres campings en proposant du calme, de la sérénité, du zen et du bien-être. Nous avons deux locatifs (bardage bois) avec jacuzzi privatif sur la terrasse. Il y en aura quatre l’an prochain. A terme, on souhaite avoir seize hébergements avec jacuzzi. Nous avons une salle de fitness et proposons des massages. Le camping est classé quatre étoiles, membre de la chaîne Sites et Paysages, agréé Camping Qualité et Ecolabel européen. Pour nous distinguer, nous favorisons le « sans- voiture » en allant chercher les clients à l’aéroport ou à la gare. Nous proposons des vélos à assistance électrique… Outre ma femme et moi, trois personnes en équivalent temps plein travaillent dans le camping. Mais je ne suis pas rémunéré par le camping. J’ai une autre activité (conseil international sur le marché de la canne à sucre). Un métier que j’espère lâcher un jour pour me concentrer entièrement au le camping.

Sophie et Didier Greau

Sophie et Didier Greau

Camping Les Grissotières, ***, 21 emplacements, Dolus-d’Oléron   (île d’Oléron, Charente-Maritime)

« Il faut savoir tout faire soi-même et anticiper »

Nous gérons le plus petit camping trois étoiles de Charente-Maritime : 21 emplacements avec les nouvelles normes. Un terrain qui a été créé par mes beaux-parents (aire naturelle) en 1962. Ma femme en est la gérante (elle a quitté son métier l’an dernier pour se consacrer à 100% au camping). Quant à moi, je suis toujours salarié dans un groupe d’assurances. Notre terrain est classé Loisirs avec onze résidents et dix locatifs pour un chiffre d’affaires de 52 000 €. Jusqu’à présent, nous avions encore 2 emplacements nus, mais ils ne génèrent que 800 € par an contre 4 500 € pour un mobile-home…

Je consacre presque toutes mes vacances, mes week-ends et mes RTT au camping… Nous faisons en permanence la navette entre le camping et notre domicile situé à70 km du terrain. Sur place, nous faisons tout : calage de mobile-homes, installation des terrasses, entretien, nettoyage des hébergements, électricité, plomberie, maçonnerie, gestion des plannings…  Pour notre confort et celui des clients, nous disposons de la réservation en ligne sur notre ordinateur portable. Le transfert d’appel vers notre téléphone portable est permanent. On essaie de se démarquer en proposant des locatifs avec TV, plancha, Wi-Fi gratuits. Evidemment, nous n’avons pas de gros budget communication : 2 000 € dont une partie est destinées à l’Association oléronaise de l’HPA (AOHPA). Je n’achète plus de locatifs neufs, mais d’occasion récente (deux ans). Et on anticipe pour éviter les mauvaises surprises. Le camping a très vite été reclassé trois étoiles. Et nous travaillons sur les normes Handicapé. Un auditeur a estimé à 15 000 € mes travaux. Comme nous faisons tout, il faut bien se préparer. Notre prochain gros investissement :la création d’une salle (150 000 €) pour remplacer notre barnum.

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